Trois-Rivières: des immigrants qui font tout pour s’intégrer à leur nouvelle communauté
Coup d'oeil sur cet article
TROIS-RIVIÈRES | Le gouvernement Trudeau avait ouvert ses frontières aux réfugiés syriens à la suite de son élection à l’automne 2015, permettant à 25 000 personnes de s'installer au Canada. Trois-Rivières en avait accueilli à elle seule une soixantaine, dont la famille de Samahir Almohammade.
Samahir est arrivée en sol trifluvien en février 2016, accompagnée de son conjoint et de ses cinq enfants, cherchant à fuir son pays en guerre. «Au Canada, on peut être libre, c'est ce que je veux pour ma famille et moi», a-t-elle lancé mercredi.
Depuis, ils ont apprivoisé le système de francisation et d'éducation. «Les enfants sont meilleurs que nous, mais on fait des efforts: j'apprends par internet, mais je suis aussi des cours», a ajouté la mère de famille. Sur les cinq enfants, trois d'entre eux sont sur les bancs d'école.
Hakem Almohammade, le père de famille, travaille à temps partiel pour une compagnie de climatisation, mais il aimerait parfaire ses connaissances de la langue pour trouver un emploi à temps complet. Le travail est une priorité pour cette famille qui cherche à être indépendante.
«Ce sont des gens fiers, ils tiennent à se trouver un travail, à se procurer eux-mêmes leurs vêtements et leurs meubles. Ils ne veulent pas vivre aux crochets du gouvernement», a raconté Raymond Audelin, qui agit à titre de parrain bénévole pour le Service d'accueil des nouveaux arrivants (SANA) de Trois-Rivières.
Pour que leur intégration se fasse en douceur, le SANA les a pris en charge, en leur fournissant conseils et ressources, dont Raymond Audelin qui est devenu un membre à part entière de la famille.