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CH : 10 individus qui veulent oublier 2017



Au grand plaisir de tous les partisans du Canadien de Montréal, l’année 2017 est sur le point de disparaître. Mauvaise nouvelle, toutefois : le début 2018 risque d’être plutôt monotone en raison des minuscules chances de qualification du Tricolore aux prochaines séries éliminatoires.

La position désavantageuse de l’équipe au classement de l’Association de l’Est et l’élimination au premier tour contre les Rangers de New York le printemps passé n’est évidemment pas la responsabilité d’un seul homme. Les 12 derniers mois ont été pénibles pour plusieurs au sein de l’organisation, autant sur la glace que dans les bureaux.

Voici une présentation des 10 hommes chez le Canadien qui voudront certes reléguer 2017 dans les méandres de l’oubli.

1. Marc Bergevin

Photo d'archives Agence QMi, JOEL LEMAY

Le DG a connu une année mouvementée, devant montrer la porte de sortie à l’entraîneur-chef Michel Therrien en février. Le retour de Claude Julien devait – selon Bergevin -replacer le Canadien sur la bonne voie et ce fut momentanément le cas, le club se taillant une place en séries.

Bergevin croyait bien faire en faisant l’acquisition de joueurs plus ou moins talentueux – Dwight King, particulièrement – à la date limite des échanges, mais ces arrivées n’ont pas donné les résultats escomptés. Six petits matchs de séries et puis s’en vont!

Puis, Bergevin croyait bien faire (bis!) en promettant une défensive améliorée malgré le départ de trois arrières gauchers, Andrei Markov, Alexei Emelin et Nathan Beaulieu. Karl Alzner devait s’avérer une belle prise. Et Carey Price allait tout arrêter, sans oublier la venue de Jonathan Drouin. Résultat : la brigade au complet s’est effondrée, Alzner en arrache, tout comme Drouin. Et

Price a manqué plusieurs semaines après un départ catastrophique.

Pendant ce temps, certaines anciennes propriétés du CH, dont P.K. Subban et Mikhail Sergachev, ne s’ennuient pas trop de l’équipe.

Le Canadien croupit au 13e rang de l’Est avec une fiche de trois matchs sous ,500 et devrait jouer le reste de ses rencontres locales devant des gradins dégarnis. Maintenant, la question qui tue : Marc Bergevin conservera-t-il son emploi en 2018?

2. Claude Julien

Photo d'archives Martin Chevalier

Quelques-uns ont affiché leur scepticisme en voyant Julien débarquer de nouveau derrière le banc du Canadien. Il est permis de critiquer certaines de ses décisions, dont celle d’utiliser pendant plus de 20 minutes par match (comme ce fut le cas samedi) l’illustre Joe Morrow. Mais bon, l’entraîneur doit composer avec ce qu’il a sous la main et dans ce cas-ci, ce sont des miettes!

Julien dirige des attaquants en panne, les trois plus productifs ayant seulement 21 points chacun. Et ni Max Pacioretty, ni Jonathan Drouin ne font partie de ce trio de meneurs. Puis, le Franco-Ontarien dirige une défense refaite à neuf qui n’a aucune chimie. Morrow, Jakub Jerabek et Brett Lernout sont dans le top 6, preuve que ça ne va pas bien. Enfin, Julien a toujours Price et celui-ci fait tout... sauf marquer des buts.

À défaut de vivre toute l’intensité des séries 2018, l’entraîneur du Canadien pourra profiter de beaucoup de temps libre ce printemps.

3. Max Pacioretty

Photo d'archives Martin Chevalier

Le numéro 67 n’est plus seulement tranquille et à la limite ennuyant durant ses entrevues : il l’est également sur la patinoire. Le capitaine du Club de hockey Canadien a inscrit un seul but à ses 21 derniers matchs et affiche un différentiel de -13. C’est tout simplement inacceptable dans son cas.

Sur la glace, il se contente de tirs en périphérie et ne va presque pas dans l’enclave. Vrai que les trios à Montréal sont aussi prévisibles que la météo, mais le capitaine d’une équipe de hockey doit prêcher par l’exemple.

À l’image de plusieurs coéquipiers, l’attaquant pourrait bien ne pas participer à la prochaine séance pour la photo d’équipe du Canadien.

4. Jonathan Drouin

Photo d'archives Martin Chevalier

Il n’a que 22 ans, mais le monde du sport professionnel est difficile et parfois sans pitié. Malgré son jeune âge, le Québécois est scruté à la loupe par les partisans, entre autres parce qu’il est justement un «gars de la place». Et à sa première saison dans le fourneau montréalais, il ne l’a pas facile.

Visiblement peu à l’aise au centre, où il peine à remporter des mises au jeu, Drouin éprouve aussi des ennuis sur la feuille de pointage : 18 points et un dossier de -16. Pendant ce temps, Sergachev en est à 23 points et à +13. Bon, ça prendra quelques années avant de juger, mais disons que c’est mal parti!

Néanmoins, étant donné que tout le monde joue avec tout le monde chez le Canadien, il est difficile pour Drouin de créer une chimie adéquate. Alors, au centre ou à l’aile? La réponse semble de plus en plus évidente.

5. Shea Weber

Photo d'archives Martin Chevalier

Oublions les comparaisons avec P.K. Subban pour un instant : Weber ne semble pas à son mieux physiquement, et ce, depuis qu’il a été touché au pied pendant le premier match de la saison à Buffalo.

Le vétéran n’a joué que 26 matchs et ça n'a pas toujours été brillant. Son différentiel de -8 est pour le moins inhabituel. De plus, son absence au cours des dernières parties se sont fait sentir. Il n’a pas joué depuis le 16 décembre et son retour ne semble pas poindre à l’horizon.

Sans Weber, le Canadien n’a aucune chance. Et ce ne sont pas Jordie Benn, Jerabek, Morrow, Lernout et compagnie qui chausseront ses patins.

6. Carey Price

Photo d'archives Martin Chevalier

Le célèbre homme masqué a repris du poil de la bête depuis son retour au jeu, mais il ne parvient justement pas à masquer les pauvres performances de ses coéquipiers. Bon, Price a signé un lucratif contrat l’été dernier qui a assuré son avenir. Mais le présent, lui? Ce n’est pas très riche, côté victoires!

Le joueur de concession du Canadien ne semble pas très heureux, du moins, à en juger par ses paroles et aussi son langage corporel. Son entrevue d’après-match après une défaite de 3-0 en plein air à Ottawa a laissé les journalistes pantois. Mis à part la pitoyable saison 2017-2018, Price a été blâmé par certains pour avoir l’élimination du Tricolore aux mains des Rangers. Les plus exigeants des partisans continueront de douter de lui tant qu’il n’aura pas amené la coupe Stanley en ville.

Or, ce n’est pas avec la formation de tire-pois actuelle qu’il y parviendra. Price regrette-t-il déjà d’avoir accepté une entente à long terme à Montréal? Toutefois, il reste la meilleure monnaie d’échange de Bergevin.

7. Alex Galchenyuk

Photo d'archives Martin Chevalier

L’histoire semble se répéter pour ce jeune homme, qui semble avoir autant de difficulté que Drouin à trouver sa chaise. Après la saison 2016-2017, certains disaient que Galchenyuk allait rebondir et accumuler les points. Cependant, il n’en compte que 21 jusqu’ici, lui qui a encore droit à un temps de jeu plutôt limité.

Ses admirateurs se demandent pourquoi il joue parfois 12 minutes par soir, comme ce fut le cas à Calgary et à Edmonton, récemment. Auparavant, quelques médias parlaient de ses ennuis à gagner des mises au jeu; pourtant, il est à 50 % cette saison. En revanche, son jeu défensif n’est à point, sa fiche de -15 étant là pour le montrer.

Pour leur part, ses dénigreurs disent qu’il a plafonné et qu’il ne sera jamais un marqueur de 35-40 buts en dépit de sa sélection au troisième rang du repêchage 2012. Après une récolte de 30 filets en 2015-2016, sa production n’a cessé de chuter. Vivement 2018 pour Galchenyuk!

8. Karl Alzner

Photo d'archives Martin Chevalier

Ça va coûter cher pour longtemps ici! Alzner méritait-il un contrat de cinq ans et de 23,125 millions $? À le voir jouer, on va s’ennuyer de Markov et Emelin pendant longtemps. Pourtant, Bergevin le décrivait comme un élément défensif fiable et stabilisateur pouvant bloquer quantité de lancers.

Or, la principale chose que l’ancien des Capitals de Washington a bloquée jusqu’à présent, c’est la vue de ses gardiens! Peu physique, il semble toujours à la mauvaise place au mauvais moment et son dossier de -7 ne ment pas. En octobre, il y a eu trois soirées à -2 et même si ce fut un peu mieux par la suite, nous ne sommes pas convaincus.

Par contre, avec l’absence de Weber, il risque d’accumuler les minutes de jeu.

9. David Schlemko

Photo d'archives Martin Chevalier

Un travailleur honnête, mais un abonné de l’infirmerie tout au long de sa carrière. Il n’a joué que 12 matchs cette saison à cause de fragments osseux à la main droite ayant nécessité une opération. Il a fallu attendre le 29 novembre avant de le voir dans un match régulier. C’est dommage, car il a réussi l’exploit – oui, c’en est tout un! – de conserver un différentiel de +7 au sein d’une équipe médiocre.

En 2018, on lui souhaite de la santé!

10. Ales Hemsky

Photo d'archives Ben Pelosse

Sérieusement, pourquoi l’a-t-on amené, celui-là? Il n’a joué que sept matchs et c’est déjà trop. Tout comme Mark Streit, il n’aurait pas dû signer avec le Canadien cet été. Ses meilleures années sont derrière lui et il semblait complètement dépassé par tout quand il a joué.

Hemsky est sur le carreau avec une commotion cérébrale depuis la mi-octobre et beaucoup de partisans espèrent qu’il restera à l’écart d’ici la fin de la saison. Ses statistiques sont en régression constante depuis 2013-2014.







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