Des affiches électorales à la veille du Nouvel An
Le Journal a dénombré sept pancartes oubliées par Projet Montréal
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Plusieurs pancartes électorales de Projet Montréal étaient toujours accrochées à leur poteau, 55 jours après les élections municipales du 5 novembre.
Tous les candidats devaient retirer leurs affiches au plus tard le 20 novembre, selon la loi électorale.
En date d’hier, Le Journal a compté sept pancartes de l’équipe de Valérie Plante toujours bien en vue dans trois arrondissements.
L’attaché de presse du comité exécutif de la Ville de Montréal, Youssef Amane, explique que des bénévoles sont chargés de poser et de retirer les pancartes après les élections municipales.
« On essaie de noter où toutes les pancartes sont accrochées, mais une fois que la campagne est terminée, ça peut être plus difficile de mobiliser les équipes. »
Les villes ou les propriétaires des terrains où se trouvent les affiches peuvent les retirer après les 15 jours accordés aux candidats pour les enlever, puis refiler la facture au fautif.
Pas de plaintes
Les villes doivent donner un avertissement cinq jours avant de retirer les pancartes. Ensuite, les cols bleus s’en occupent. Le taux horaire des employés, de 25 à 35 $/h, et des frais de location d’équipement pourraient être exigés.
M. Amane n’a pas eu vent d’avertissements ou de plaintes pour les affiches restantes.
« Les avertissements sont plus nombreux avant l’élection, lorsqu’une pancarte va bloquer la vue aux automobilistes ou qu’elle va être dangereuse », poursuit-il.
L’attaché de presse estime que le parti avait accroché plusieurs centaines de pancartes dans les arrondissements de la ville.
« S’il reste cinq ou six pancartes accrochées, pour nous, ça tombe dans la marge d’erreur », soutient-il.
Ce que la Loi dit
«Toute affiche se rapportant à une élection doit être enlevée au plus tard 15 jours après le jour fixé pour le scrutin, à défaut de quoi la municipalité ou le propriétaire des lieux ou des poteaux où elle est placée peut la faire enlever aux frais, selon le cas, du parti ou du candidat qu’elle favorise ou de l’intervenant particulier qui l’a fait placer, après lui avoir transmis un avis de cinq jours à cet effet. »