« Pays de merde » : Trudeau refuse de critiquer Trump
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Au lendemain des révélations voulant que le président Donald Trump ait qualifié certains pays, dont Haïti, de « pays de merde », Justin Trudeau a refusé de critiquer les propos de son homologue américain.
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« Je ne vais pas commenter ce que M. Trump aurait ou n’aurait pas dit », a réagi le premier ministre vendredi en conférence de presse à London, en Ontario. Il a ajouté que le Canada demeurait un pays accueillant et ouvert sur le monde.
Le président Donald Trump s’est attiré des critiques de partout dans le monde après que plusieurs médias américains eurent révélé qu’il avait qualifié Haïti, le Salvador et des nations africaines de « pays de merde ».
« Pourquoi avons-nous tous ces gens de pays de merde qui viennent ici ? », aurait-il lancé jeudi dans le bureau ovale au cours d’une rencontre au sujet des protections accordées aux immigrants.
Donald Trump aurait même demandé à ce que les Haïtiens soient exclus de tout éventuel accord sur l’immigration aux États-Unis, selon des sources qui assistaient à la réunion.
Questionné à ce sujet au terme de la retraite hivernale de son cabinet ministériel, Justin Trudeau a plutôt saisi la balle au bond pour souligner le huitième anniversaire du séisme qui a dévasté Haïti en 2010.
« Nous avons vu dans les semaines, les mois et les années qui ont suivi la générosité de la communauté haïtienne, mais aussi des Canadiens qui ont appuyé leurs amis haïtiens », a rappelé M. Trudeau, disant s’exprimer non seulement en tant que premier ministre, mais en tant que député montréalais de Papineau, où réside une grande communauté haïtienne.