Mete plus confiant
Dès le camp des recrues du Canadien, Victor Mete disait qu’il avait comme objectif de gagner un poste avec le Candien. À 19 ans, ça prenait une bonne dose de confiance pour y aller d’une telle affirmation.
On connaît l’histoire. Mete a forcé la main de Marc Bergevin et de Claude Julien lors du dernier camp pour finalement rester à Montréal. Dans les premiers mois de l’année, le choix de quatrième tour au repêchage de 2016 vivait toutefois dans l’incertitude.
« Lors des premiers jours, il y avait le stress à savoir si j’étais pour retourner avec les Knights de London, a rappelé Mete. Ensuite, je me demandais si le Canadien était pour me libérer ou non afin de participer au Championnat du monde junior. Pendant que je jouais pour Équipe Canada à Buffalo, il y avait des rumeurs sur une possible participation aux Jeux olympiques de Pyeongchang. Mais les incertitudes ont pris fin à mon retour de Buffalo et j’ai compris que j’étais pour finir la saison à Montréal. »
Sur le bon chemin
Depuis sa conquête de la médaille d’or au Championnat du monde junior, Mete a endossé l’uniforme du CH pour six rencontres. Sur le strict plan des statistiques, le petit défenseur n’a rien fait de renversant avec une passe, un dossier de -1 et un temps de jeu de 16 min 1 s. Il est toutefois un des rares défenseurs à transporter la rondelle et à jouer avec assurance dans son territoire.
« Je vois un joueur qui s’est amélioré depuis le début de l’année, a noté Julien. Il a grandi de son expérience au Championnat du monde junior avec Équipe Canada. Il est revenu avec encore plus de confiance. Je trouve qu’il ferme le jeu plus rapidement défensivement. Ça vient avec la confiance et l’expérience. Il s’en va dans la bonne direction. »
Il n’y a pas eu beaucoup de bonnes nouvelles avec la brigade de défenseurs du CH cette saison. Mete est l’exception qui brise la règle.
À quelques semaines seulement de la date limite des échanges, l’influent collègue Elliotte Friedman du réseau Sportsnet a mentionné qu’il n’y avait que deux intouchables à Montréal : Carey Price et Mete.
L’ancien des Knights de London était bien conscient des propos de Friedman.
« C’était spécial d’entendre ça, a-t-il répliqué. À un jeune âge, c’est assez cool de savoir que je ne changerai pas de place. Je trouve ça flatteur de constater que la direction croit en moi et qu’elle souhaite construire avec moi. Je veux aider cette équipe. »