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Un logo pour les produits malsains

Les Canadiens peuvent choisir celui qu’ils préfèrent sur le site internet de Santé Canada

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Les produits trop sucrés, salés ou gras devront bientôt avoir un logo sur le devant de leur emballage pour en avertir les consommateurs.

Les Canadiens devront choisir sur le site internet de Santé Canada parmi ces quatre logos qui indiqueront que le produit a une teneur élevée en sucre, sel ou gras saturé.
Captures d'écran tirées du site internet de Santé Canada
Les Canadiens devront choisir sur le site internet de Santé Canada parmi ces quatre logos qui indiqueront que le produit a une teneur élevée en sucre, sel ou gras saturé.

Le symbole sera apposé sur les produits qui ont une teneur « élevée » en sucre, en sodium ou en gras saturés, soit 15 % ou plus de la valeur quotidienne.

Certains aliments comme le lait 2 %, les fruits et légumes emballés sans sucre ajouté et les huiles végétales comme le canola ou l’huile d’olive ne seront pas visés.

Les Canadiens sont invités à choisir parmi quatre logos pour déterminer celui qui devrait se retrouver sur les produits. La consultation se terminera à la fin avril, sur le site internet de Santé Canada.

La Coalition poids croit que cette mesure devrait forcer l’industrie à revoir la formulation de ses produits afin d’éviter de devoir mettre le logo et ainsi offrir des produits plus sains.

26 milliards $

Cette mesure permettra aussi aux consommateurs de faire de meilleurs choix, surtout avec les aliments du quotidien comme les céréales, les barres tendres ou les collations pour enfants, explique Corinne Voyer, porte-parole de la Coalition poids.

« Il y a beaucoup de produits dont l’industrie nous fait miroiter qu’ils ont des attributs santé alors que, dans les faits, ils sont bourrés de sucre, de sel et de gras, ce qui induit le consommateur en erreur. Le logo viendra donc positionner correctement le produit et défaire ce “halo santé” trompeur », insiste Mme Voyer.

Il faut dire que les dépenses annuelles entraînées par les maladies liées à l’alimentation comme le diabète, l’hypertension, les maladies cardiovasculaires ou encore certains cancers comme celui du côlon, de l’estomac ou des reins, s’élèvent à 26 milliards de dollars au pays, selon la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC.

« Il y a une crise de l’obésité, on voit chez les jeunes des maladies comme le diabète qu’on ne voyait avant que chez les gens d’un certain âge », s’inquiète Kevin Bilodeau, le directeur des relations gouvernementales au Québec de la Fondation.

Cette nouvelle mesure entrera en vigueur en décembre 2018 et l’industrie aura trois ans pour s’y conformer.

 

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