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«C’est le fun d’être ici»

Laurianne Rougeau et les Canadiennes font face aux Russes en demi-finale

Jeux olympiques de PyeongChang
Photo Didier Debusschère Lauriane Rougeau et ses coéquipières de l’unifolié ont rendez-vous avec les athlètes olympiques de Russie.

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GANGNEUNG | Onze buts marqués. Deux buts accordés. Et une victoire de 5 à 0 en ronde préliminaire contre les athlètes olympiques de Russie, leurs adversaires de lundi.

Les Canadiennes ont toutes les raisons au monde d’aborder la demi-finale du tournoi olympique de hockey avec optimisme.

Si elles l’emportent, les troupières de Laura Schuler se paieront un billet aller pour la grande finale qui aura lieu jeudi contre les Américaines ou les Finlandaises.

Les paris sont ouverts, mais à la lecture des résultats de la ronde préliminaire, les astres semblent alignés pour que les Canadiennes et les Américaines s’affrontent en finale, et ce, pour la quatrième fois en cinq tournois olympiques.

Des ajustements

Les Canadiennes ont tenu une dernière séance d’entraînement dimanche, au Centre d’entraînement de Gangneung. Schuler en a profité pour peaufiner le travail de ses protégées.

Schuler trouvait entre autres que son équipe avait accordé trop de tirs et de bonnes chances de marquer aux Américaines au cours du dernier match.

« On a su contenir la Russie et la Finlande à un minimum de lancers au cours de nos deux premiers matchs préliminaires [18 et 23 tirs], mais on en a trop donné aux Américaines [45] », a concédé la défenseure Lauriane Rougeau.

« Mais si j’analyse notre travail dans l’ensemble, je dirais qu’on s’est bien débrouillées jusqu’à maintenant », a poursuivi celle qui faisait partie des Canadiennes de Montréal dans La Ligue canadienne en 2016-2017 avant de revenir avec l’équipe nationale.

Rougeau est particulièrement fière du boulot accompli par la brigade défensive.

« Notre groupe de défenseures travaille très fort. Nous voulons toujours gagner nos batailles le long des rampes et sortir la rondelle rapidement de notre zone », a-t-elle dit.

Belle chimie

Schuler peut compter aux Jeux de Pyeongchang sur une défensive qui possède une certaine expérience olympique.

La plus expérimentée du groupe est Meaghan Mikkelson, qui était présente à Vancouver et à Sotchi.

Rougeau, Jocelyne Langlois et Laura Fortino en sont à leur deuxième participation, alors que Brigette Lacquette et Renata Fast vivent leur baptême du feu.

« Nous nous entendons toutes très bien sur la glace, a poursuivi Rougeau. La chimie est bonne dans notre équipe. C’est vraiment le fun d’être ici... »

Vivre l’expérience olympique est un rêve pour beaucoup d’athlètes et Laurianne Rougeau n’est pas différente des autres.

Elle savoure chaque moment de ses Jeux coréens. Elle a d’ailleurs été marquée par la cérémonie d’ouverture.

« À chaque Jeux, la cérémonie est un grand moment, quelque chose d’incroyable, a-t-elle dit. C’est toujours beau et différent, mais c’était vraiment très spécial cette fois... »


► C’est en 2002, après que les Canadiennes eurent remporté leur première médaille d’or olympique aux Jeux de Salt Lake City, que Rougeau a décidé qu’elle ferait partie de l’équipe canadiennes un jour. Mission accomplie.

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