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La persévérance incarnée

Antti Niemi est le candidat du Canadien au trophée Bill-Masterton

Penguins vs Canadiens
photo d’archives, martin chevalier


Il faut avoir les reins solides pour se remettre de trois gifles en cinq mois. Racheté par les Stars de Dallas, puis laissé en plan par les Penguins de Pittsburgh et les Panthers de la Floride, Antti Niemi aurait pu s’écrouler. Il a plutôt choisi de persévérer.

Dans la saison de misère qu’a connu le Canadien, l’histoire du gardien de 34 ans est l’une des rares histoires positives. Alors que tout le monde croyait sa carrière terminée, Niemi s’est ressaisi d’une façon inattendue.

À son arrivée à Montréal, Niemi présentait un dossier de 0-4-0, une moyenne de buts alloués de 6,74 et un taux d’efficacité de ,822. En 15 présences devant le filet du Canadien, il a compilé une fiche de 6-4-4, une moyenne de buts alloués de 2,25 et un impressionnant taux d’efficacité de ,936. Un revirement de situation sensationnel.

« Il y a eu des moments difficiles. On n’est jamais trop certain de ce que l’avenir nous réserve. Je ne savais pas ce qui m’attendait, mais j’ai tout de même décidé de continuer de travailler », a expliqué le gardien.

Devant gallagher

Voilà qui représente l’essence même du trophée Bill-Masterton, remis annuellement à l’athlète qui incarne le mieux la persévérance, l’esprit sportif et le dévouement pour son sport. Et voilà pourquoi la section montréalaise de l’Association des chroniqueurs de hockey l’a choisi à titre de candidat du Canadien dans la course à ce prix.

Au scrutin, Niemi a devancé Brendan Gallagher et Nicolas Deslauriers. L’adjoint à Carey Price a récolté 8 des 17 votes de première place.

Qui aurait pu prédire que Niemi profiterait d’un passage au sein d’une équipe en difficulté pour retrouver son aplomb des beaux jours ? Sûrement pas les partisans et les observateurs.

En raison de l’atroce début de saison du Finlandais, plusieurs voyaient dans cette embauche une autre erreur de Marc Bergevin. Un avis qui n’était pas partagé, toutefois, dans le vestiaire du Canadien.

« Au contraire, nous étions très excités de le voir arrivé avec nous. On se disait que c’était un gardien qui avait déjà remporté la coupe Stanley et qui avait par conséquent connu du succès lors de matchs importants », a indiqué Gallagher lorsque mis au parfum de la candidature de son coéquipier.

Bouffée d’air frais

Des propos faisant échos à ceux de Karl Alzner.

« Il nous a gardés dans des matchs ou nous éprouvions des ennuis. Il nous a également donné quelques victoires, a déclaré le défenseur. À travers nos embûches, il a été comme une bouffée d’air frais à chacune de ses présences à l’aréna. Il affiche un sourire chaque fois qu’il saute sur la glace. »

Cette coupe Stanley, c’est en compagnie des Blackhawks de Chicago, avec Stéphane Waite comme entraîneur des gardiens de but, que Niemi l’a savourée en 2010. Comme il l’a expliqué à quelques reprises depuis son arrivée dans la métropole, ces retrouvailles lui ont été bénéfiques. Mais il y a plus.

« J’ai le sentiment qu’au hockey, lorsque tu joues bien et que tu es satisfait de ton jeu, tu te sens comme à la maison. J’adore ça ici et j’aimerais revenir [l’an prochain]. Ici, je me sens comme à la maison. »







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