Battue pour retrouver le petit Ariel, chien pisteur d'Halifax en renfort
L’animal pisteur de corps humains ainsi qu’un sous-marin robot ont été appelés en renfort vendredi
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Une battue a été organisée samedi par l’organisme Québec Secours afin de tenter de retrouver le petit Ariel, qui est disparu depuis bientôt trois semaines dans le nord de Montréal.
Les bénévoles étaient conviés pour 11 h aux Galeries Normandie, dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville. Plus de 200 personnes sont venues donner un coup de main aux autorités, qui tentent sans relâche, depuis 19 jours, de retrouver l’enfant de 10 ans.
Moyens exceptionnels
Depuis vendredi, des des moyens exceptionnels ont été déployés par la SQ qui a fait appel à un chien détecteur de cadavres et un sous-marin téléguidé.
Les recherches des policiers se poursuivaient samedi avec des plongeurs et le Service de police de la Ville de Montréal a fait appel à un hélicoptère de la Sûreté du Québec pour appuyer les opérations.
Partis de la Nouvelle-Écosse, Doc et son maître-chien, le gendarme Brian Veniot, ont arpenté à quelques reprises la glace sur les berges de la rivière des Prairies.
Cependant, le froid des eaux a limité le temps de plongée du berger allemand de sept ans. «C’est un chien spécialisé dans la détection des odeurs de restes humains», explique le caporal Andrew Joyce, de la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
Appartenant au détachement de Halifax, le chien pisteur est l’un des quatre au pays spécialement entraîné à trouver des corps.
Un sous-marin
Selon la GRC, Doc peut flairer des restes humains sous terre ou sous l’eau jusqu’à une profondeur de 50 cm.
Le SPVM a également fait appel à l’Agence des services frontaliers (ASFC), qui a dépêché de Québec un sous-marin téléguidé muni d’une caméra.
« [Il est] normalement utilisé pour intercepter de la contrebande sous la ligne de flottaison des navires », a fait savoir Valérie Lalime, de l’ASFC.
L’appareil a été mis à contribution dans le chenal, entre le parc de la Merci et l’île Perry, pour permettre aux spécialistes de voir sous l’eau et tenter de dénicher un indice pour expliquer la disparition.
Ces deux nouvelles méthodes de recherche se sont ajoutées aux patrouilles nautiques déjà actives depuis quelques jours.
Vendredi, deux embarcations du Service des incendies de Montréal, une du SPVM ainsi que le brise-glace d’Hydro-Québec ont participé aux recherches à proximité de l’île Perry.
Rien de neuf
Le courant et les morceaux de glace ont toutefois empêché de nouvelles plongées. Aucun nouvel élément n’a pu être découvert selon les autorités.
L’hypothèse d’une chute accidentelle dans l’eau est celle que priorisent les enquêteurs, qui continuent toutefois de valider les autres informations qu’ils reçoivent.
Le poste de commandement est d’ailleurs toujours en place aux Galeries Normandie.
Le petit Ariel a été porté disparu le 12 mars dernier. Il mesure 1 m 40 cm, pèse 40 kg, a la peau, les yeux et les cheveux noirs et parle français. Il avait quitté son domicile pour se rendre chez un ami, qui était toutefois absent.
Les Galeries Normandie, point de rendez-vous pour la battue, font partie des endroits qu’il fréquentait régulièrement.
Les moyens utilisés par le SPVM
Les policiers n’ont pas lésiné sur les moyens pour tenter de retrouver le petit Ariel Jeffrey Kouakou. Depuis le début des recherches, ils ont multiplié les méthodes de recherches.
- Escouade canine du SPVM et de la GRC
- Hélicoptère de la SQ
- Plongeurs du Groupe tactique d’intervention
- Cavalerie
- Véhicules tout terrain
- Aide du coordonnateur recherche et sauvetage de la SQ
- Drone du laboratoire des sciences judiciaires
- Sous-marin téléguidé de l’Agence des services frontaliers
- Caméra sous-marine
- Brise-glace d’Hydro-Québec
- Patrouilles nautiques du Service d’incendie et du SPVM
- Battues du SPVM et des bénévoles
- Porte-à-porte du SPVM et des bénévoles