Élections 2018: oui à un débat en anglais
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Les quatre partis représentés à l’Assemblée nationale ont accepté de débattre en anglais lors de la prochaine campagne électorale, à l’invitation d’un consortium de médias anglophones.
Le dernier débat des chefs en anglais a eu lieu à la radio en 1985, mais les chefs de partis provinciaux ne se sont jamais livrés à un tel exercice à la télé, selon CTV.
Mardi, les leaders de chaque formation ont rapidement accepté l’invitation. «Absolument, je serais très heureux de le faire, a lancé le premier ministre Philippe Couillard, en réponse à la question d’une journaliste anglophone. Ça serait, en fait, normal que nous tenions un débat en anglais. J’espère qu’il aura lieu.»
L’idée a soulevé le même enthousiasme du chef péquiste Jean-François Lisée, qui maîtrise mieux la langue de Shakespeare que sa prédecesseure, Pauline Marois. «Je pense qu’il y a beaucoup à dire à la population anglophone du Québec à propos de la façon dont ils ont été pris pour acquis par les libéraux et comment ils ont été affectés, en tant que communauté et comme Québécois, par les politiques des libéraux», a-t-il affirmé.
Pour sa part, le chef de la CAQ a réagi via Twitter. «J’accepte avec plaisir de tenir un débat en anglais et présenter les idées de la CAQ pour enrichir le Québec et les Québécois. J’ai hâte!», a écrit François Legault, en français et en anglais.
Québec solidaire a également confirmé sa participation via Twitter. «Québec solidaire participera avec plaisir à un débat électoral en anglais, a écrit son porte-parole masculin, Gabriel Nadeau-Dubois. Les Libéraux ont des comptes à rendre à des électeurs et des électrices qu’ils tiennent pour acquis depuis des décennies.»
Le parti n’a toutefois pas précisé si Manon Massé – désignée pour participer aux débats en français – sera celle qui prendra part à cet exercice en anglais.
Le consortium de médias anglophones inclut CBC, CTV, Global, CJAD et The Montreal Gazette.