Palmarès des pires résultats à des votes de confiance
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La chef déchue du Bloc québécois n’est pas la première politicienne à se soumettre à un vote de confiance. Par contre, Martine Ouellet est de loin celle qui a obtenu le pire score à ce périlleux exercice.
Martine Ouellet, Bloc québécois
32 % des appuis | Elle part | 2018
Martine Ouellet a pris la parole le lendemain pour annoncer sa démission, tout en accusant ses détracteurs d’être responsables de la crise qui secoue le parti depuis le début de 2018.
Thomas Mulcair, NPD
48 % des appuis | Il part | 2016
Suite à la débâcle électorale de 2015, Thomas Mulcair se soumet à un vote de confiance et ne réussit pas à atteindre la cible de 70 % qu’il s’était lui-même fixé. Il reste toutefois en poste jusqu’à ce que les membres lui trouvent un successeur.
Joe Clark, Parti progressiste-conservateur du Canada
66.9 % des appuis | Il part | 1983
John Turner, Parti libéral du Canada
76 % des appuis | Il reste | 1986
Bernard Landry, Parti québécois
76,2 % des appuis | Il part | 2005
À la surprise générale, Bernard Landry démissionne dans les minutes suivant l’annonce des résultats du vote de confiance en 2005. «Pour assumer les fonctions comme les miennes qui étaient celles de René Lévesque et de ses successeurs, il faut avoir un appui solide, indiscutable et massif.»
Lucien Bouchard, Parti québécois
76,7 % des appuis | Il reste | 1996
Lucien Bouchard, Parti québécois
90,9 % des appuis | Il reste | 2000
Jacques Parizeau, Parti québécois
92 % des appuis | Il reste | 1991
Jean-François Lisée, Parti québécois
92,8 % des appuis | Il reste | 2017
Pauline Marois, Parti québécois
93,08 % des appuis | Elle reste | 2011
Mario Dumont, Action démocratique du Québec
94,8 % des appuis | Il reste | 2008
En 2008, l’année est en dents de scie pour Mario Dumont, alors chef de l’ADQ. Ses membres lui donnent un appui massif de près de 95 % et quelques mois plus tard, le parti connaît une de ses pires performances aux élections générales. Il démissionne le soir même de son poste de chef et quittera finalement son siège de député trois mois plus tard.
Jean Charest, Parti libéral du Québec
95 % des appuis | Il reste | 2000
Gérard Deltell, Action démocratique du Québec
97,1 % des appuis | Il reste | 2010
Jean Charest, Parti libéral du Québec
97,2 % des appuis | Il reste | 2008