Le public sous le charme d’Hubert Lenoir
À peine quelques mois après avoir lancé son premier album solo Darlène, Hubert Lenoir s’est présenté devant un public conquis d’avance mardi soir, au Club Soda, dans le cadre de la 30e édition des Francos.
Ça ne faisait pas deux secondes que le jeune homme originaire de Beauport, en banlieue de Québec, avait mis les pieds sur scène que les spectateurs l’acclamaient.
Après avoir eu droit à une charmante première partie offerte par la sensation belge Angèle, la foule était de toute évidence fébrile à l’idée de rencontrer l’artiste, dont le refus de se conformer à la norme a eu l’effet d’une bouffée d’air frais, dans le showbizz québécois.
Hubert Lenoir refuse de se faire étiqueter (il a d’ailleurs invité les gens à arrêter de le questionner sur sa sexualité, un sujet « très personnel ») et préfère suivre son instinct plutôt que de respecter l’ordre établi. Son conseil aux jeunes, mais aussi aux moins jeunes, présents dans la salle mardi soir : « Pensez librement. »
Bête de scène
Revenons au concert. Du haut de ses 23 ans, Hubert Lenoir est une véritable bête de scène, que personne n’en doute.
Parmi les moments forts de la soirée, on compte son interprétation du succès Fille de personne II, arrivée dès les premières minutes de sa prestation, au grand bonheur du public, mais aussi l’électrisante et intense Si on s’y mettait, pièce de Jean-Pierre Ferland qu’il reprend également sur son disque. Wow.
Comme nous le mentionnions plus tôt, le musicien n’en fait qu’à sa tête, et c’est tant mieux. Juste avant le rappel, il en a d’ailleurs surpris plus d’un en s’accrochant à la balustrade du balcon pour rendre visite aux spectateurs assis un étage plus haut. Il n’y a pas à dire, Hubert Lenoir a tout donné pour son public montréalais, mardi soir.