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Petite-Vallée: c’est parti pour le Festival en chanson

Malgré les épreuves, Petite-Vallée a encore le cœur à la fête lors de cette 36e reprise

Quelque 250 jeunes de La petite école de la chanson en compagnie des passeurs, Marie-Pierre Arthur et Louis-Jean Cormier.
Photo courtoisie, Jean-Charles Labarre Quelque 250 jeunes de La petite école de la chanson en compagnie des passeurs, Marie-Pierre Arthur et Louis-Jean Cormier.

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Après des mois d’incertitudes à la suite de deux incendies qui ont secoué la communauté, le Festival en chanson de Petite-Vallée a enfin pris son envol jeudi soir. Les premiers à fouler la scène du Chapiteau Québecor : La petite école de la Chanson.

« À quoi ça sert la musique ? Ça sert à chanter avec le cœur ! » a lancé Danielle Vaillancourt, chef de chœur de quelque 250 enfants. Elle et sa collègue Myriam Brousseau en sont à leur 27e édition de la Petite école. Mme Brousseau prendra sa retraite cette année.

Ces derniers ont interprété les succès des passeurs de la 36e édition du Festival en chanson : Droit devant, Pourquoi, Complot d’enfant, avant de chanter l’instant de deux chansons avec Louis-Jean Cormier et Marie-Pierre Arthur.

Pierre Karl Péladeau a été impressionné par le dynamisme des jeunes.
Photo courtoisie, Natalie Dion
Pierre Karl Péladeau a été impressionné par le dynamisme des jeunes.

« C’est un exercice de relève exceptionnelle de voir tous les enfants, ils sont enthousiastes et ils ont du plaisir. On sent chez eux une joie de vivre », s’est exclamé Pierre-Karl Péladeau, propriétaire de Québecor, un des commanditaires majeurs de l’événement.

Aide gouvernementale

La ministre de la Culture et des Communications, Marie Montpetit, est venue faire l’annonce attendue. Le gouvernement du Québec investira 6,5 millions de dollars dans la reconstruction du Théâtre de la Vieille Forge.

La ministre de la Culture et des Communications, Marie Montpetit, en compagnie du grand manitou du Festival, Alan Côté.
Photo courtoisie, Jean-Charles Labarre
La ministre de la Culture et des Communications, Marie Montpetit, en compagnie du grand manitou du Festival, Alan Côté.

« Ça fait extrêmement chaud au cœur de voir votre réaction, ça nous confirme que nous avons pris la bonne décision », a-t-elle précisé.

Cette annonce a été suivie de celle de l’ancienne première ministre du Québec, Pauline Marois, présidente d’honneur du Fonds Dan Gaudreau, venue annoncer la collecte de 100 000 $, soit le double de l’objectif initial.

Se relever de ses cendres

« C’est un coup un peu dur qu’on a essuyé avec les incendies pis de voir l’absence de la Maison Lebreux. Pas de théâtre. Pour moi, c’est un gros choc. Au final, on dirait que je m’y habitue [...] À date, je me sens bien et j’ai hâte de voir tout ce qui va se passer », a laissé tomber Louis-Jean Cormier, qui fut, durant plusieurs années, un des guitaristes attitrés de l’événement.


► Le festival bat son plein jusqu’au 7 juillet.

 

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