/news/politics
Navigation

Le dollar canadien ébranlé par les tensions avec l’Arabie saoudite

Coup d'oeil sur cet article

OTTAWA | Le dollar canadien a été ébranlé temporairement mercredi parce que les autorités saoudiennes auraient sommé leurs gestionnaires de fonds de larguer tous les investissements canadiens.

Selon le Financial Times, la banque centrale saoudienne et le régime de pensions étatique ont ordonné à leurs gestionnaires de laisser aller leurs actions, obligations et liquidités canadiennes, et ce, « peu importe le prix », a rapporté la publication économique.

Une nouvelle qui a fait temporairement chuter de 0,5 % la valeur du dollar canadien, mercredi matin.

Querelle diplomatique

Ce n’est là que le dernier développement en date dans la querelle diplomatique entre l’Arabie saoudite et le Canada qui dure depuis dimanche.

Le régime a d’abord ordonné l’expulsion de l’ambassadeur canadien à Riyad, Dennis Horak, et le rapatriement de son ambassadeur au Canada, en plus de décréter un gel des relations commerciales.

Depuis, la monarchie du Golfe a également demandé le rapatriement de ses patients traités dans des hôpitaux canadiens et suspendu les bourses de ses 15 000 étudiants au Canada.

L’opposition officielle à Ottawa a mis la crise actuelle sur le compte de la diplomatie des réseaux sociaux mise de l’avant par le gouvernement fédéral et la ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland.

« Le premier ministre et la ministre devraient défendre face à face les problèmes et non pas par hashtag », a déclaré le porte-

parole conservateur en matière d’Affaires étrangères, Erin O’Toole.

M. Trudeau s’est défendu, en disant utiliser « tous les moyens nécessaires pour passer nos messages ».

– Avec la collaboration de TVA Nouvelles

 

Commentaires

Vous devez être connecté pour commenter. Se connecter

Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation.