Quand l’effort fait la différence
PITTSBURGH | Claude Julien n’a pas caché sa satisfaction dans sa conférence de presse d’après-match en affirmant que cette première victoire de la saison était le résultat d’un effort collectif.
« Toute l’équipe a su contribuer à notre succès, a indiqué l’entraîneur en chef du Canadien. On a respecté les Penguins sachant qu’offensivement, ils étaient dangereux à tous moments.
« Notre plan de match a été bien suivi par les joueurs, qui ont su profiter de leurs chances de marquer. La patience a porté fruit. »
Ce gain inattendu de 5 à 1 contre l’une des puissances de la LNH, et devant leurs partisans par surcroît, est certes encourageant pour la suite des choses et surtout pour la rentrée de l’équipe, qui aura lieu jeudi au Centre Bell contre les Kings de Los Angeles.
« Il ne faut pas se laisser emporter, de poursuivre Julien, ce n’est que le deuxième de 82 matchs cette saison. Mais disons que c’est un très bon voyage [trois points sur une possibilité de quatre] pour entreprendre l’année.»
Sullivan pas content
Le vis-à-vis de Claude Julien avait, lui, un discours évidemment opposé à la suite de cette défaite cinglante. Il a clairement démontré son mécontentement devant les journalistes.
« L’un de nos problèmes, c’est qu’on veut seulement marquer des buts, au lieu de se concentrer à jouer de la bonne façon », a fait savoir Mike Sullivan.
« Et jouer de la bonne façon, a insinué l’entraîneur en chef des Penguins, ça signifie de jouer dans les deux sens de la patinoire. C’est se concentrer sur les détails, c’est de faire les changements de trio au bon moment. On a du chemin à faire. »
Un petit velours pour Letang
D’entrée de jeu, Kristopher Letang s’est dit, lui, très honoré d’avoir battu le record de points pour un défenseur que détenait Paul Coffey chez les Penguins de Pittsburgh.
«C’est très flatteur, a relaté le Montréalais, de voir mon nom à côté de celui d’un joueur qui a dominé son sport à sa façon. Par contre, j’aurais préféré que cette marque soit battue dans un contexte plus favorable, dans une victoire plutôt qu’une défaite.
« Mais bon, ce record est réalisé contre l’équipe de mon enfance. Ça fait un petit velours et c’est un peu... ironique. »