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Université poursuivie pour une agression

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Une ex-étudiante réclame 230 000 $ à son directeur de recherche et à l’Université de Sherbrooke, alors que le professeur l’aurait agressé physiquement dans son bureau.

Maroua Abidi était étudiante à la maîtrise en immunologie à l’Université de Sherbrooke quand elle aurait été agressée physiquement par le directeur de recherche de sa maîtrise, selon la poursuite, qui a été déposée au palais de justice de Montréal le 21 décembre dernier.

Mme Abidi allègue que, le 4 janvier 2016, Subburaj Ilangumaran l’aurait engueulée dans le bureau du directeur de recherche. Il aurait employé un langage vulgaire.

Lorsque l’ex-étudiante aurait voulu quitter les lieux, M. Ilangumaran aurait saisi l’avant-bras droit de Mme Abidi et l’aurait forcée à se rasseoir, selon les éléments présentés dans la poursuite. Elle aurait alors ressenti une douleur vive.

« Elle a pleuré et quitté le bureau pour chercher un mouchoir et est retournée par automatisme dans le bureau de M. Ilangumaran, totalement sous le choc ».

Contacté par Le Journal, l’avocat du professeur, Christian Dufour, a indiqué ne pas vouloir commenter le dossier.

Pas de commentaire

Toujours selon la requête, l’étudiante aurait demandé qu’un autre directeur de recherche lui soit attitré, mais M. Ilangumaran aurait refusé.

« L’Université de Sherbrooke n’émettra aucun commentaire pour le moment afin de ne pas entraver le processus en cours », s’est contenté d’écrire l’établissement.

L’ex-étudiante aurait quitté le campus en juin 2016 et rédigé son mémoire par la suite.

Mme Abidi a eu « des séquelles physiques immédiates [...] qui ont persisté par la suite à un degré différent. [...] Elle est maintenant suivie en psychothérapie et doit prendre de la médication », poursuit-on dans le document. Elle souffrirait trois ans plus tard d’inconfort, de douleur permanente et a de la difficulté à effectuer des mouvements avec force.

L’ex-étudiante a fait une demande de prestations auprès de l’Indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC), qui a pris en charge certains frais reliés à ce dossier.

 

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