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Rien n’est laissé au hasard à la SQ

Le corps policier a déployé un maximum de ressources pour éviter de répéter le cafouillage de 2017

Centre de contrôle SQ
La Sûreté du Québec a ouvert son centre de contrôle de mesures d’urgence à son quartier général, à Montréal. Photo Axel Marchand-Lamothe


La Sûreté du Québec a déployé sa plus importante structure de mesures d’urgence pour éviter qu’un cafouillage comme celui de l’autoroute 13 en 2017 ne se reproduise avec cette tempête qui s’abat présentement sur le Québec.

Mardi après-midi, l’ensemble des ressources policières dans la région métropolitaine était déjà mobilisé pour assurer une surveillance et, surtout, être visible sur les routes.

« L’objectif est de faire ralentir les automobilistes. Nos policiers s’assurent d’être présents dans les zones connues pour être accidentogènes et maintenir la sécurité des usagers », explique le sergent Stéphane Tremblay.

Vu l’importance des précipitations annoncées, le corps policier a déployé l’opération Dégivreur incluant une structure de mesures d’urgence.

Ainsi, le Centre de contrôle du quartier général de la SQ sur la rue Parthenais assure la coordination des opérations pour l’ensemble du Québec, en continu, jusqu’à demain au moins.

« Cela nous permet d’être plus efficaces pour gérer des événements en dehors du cadre normal pour ne rien échapper », affirme le lieutenant Hugo Fournier.

Surveillance constante

En 2017, lorsque des centaines d’automobilistes étaient restés coincés sur l’autoroute 13, le centre n’avait pas été mis à contribution.

Cette fois, une douzaine d’officiers installés devant leurs écrans ont accès aux informations provenant des centres opérationnels régionaux en temps réels.

L’état-major peut ainsi décider rapidement des actions à prendre pour répondre aux problèmes sur le réseau autoroutier.

Le Centre de contrôle est généralement réservé aux événements de grande ampleur, comme l’incendie de L’Isle-Verte ou encore la tragédie de Lac-Mégantic.

Ils ont aussi un lien constant avec les intervenants de Transports Québec en cas d’accumulations majeures de neige, de carambolages ou de fermeture de route.

« Nos policiers et leurs patrouilleurs ont des mandats complémentaires », ajoute le lieutenant Fournier.

Présents et visibles

Sur le réseau autoroutier du Grand Montréal, environ 85 véhicules de la SQ sillonneront en permanence le territoire jusqu’à la fin de la tempête. Plus de 700 étaient prévus pour toute la province.

Les patrouilleurs auront à l’œil les « igloos » mobiles, les automobilistes trop pressés pour dégivrer leur auto, et ceux qui ne se gardent pas une assez grande distance pour s’arrêter.

« La limite maximale permise, c’est dans des conditions routières optimales, rappelle le sergent Tremblay. Il faut aussi s’assurer d’être visible et allumer les phares. »

Ils feront également des patrouilles de retenues pour ralentir la circulation, une mesure efficace a pu constater Le Journal en accompagnant un agent, mardi soir sur l’autoroute 40, à L’Assomption.

Des policiers motoneigistes sont aussi stationnés dans les postes, notamment à Mascouche, et à la disposition des officiers des Centres opérationnels.

 






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