De nouvelles images dévoilées dans l'affaire Hélène Martineau
-
- Autres
Coup d'oeil sur cet article
Près de deux ans après la disparition d’Hélène Martineau, à Saguenay, de nouvelles images ont été dévoilées par la police montrant la femme tout juste avant qu'on ne perde sa trace le 12 avril 2017.
Obtenues par l’émission «J.E.», les images ont été captées par des caméras de surveillance du centre commercial Place du Royaume, à 11 h 30, quelques heures seulement avant le signalement de la disparition d’Hélène Martineau.
«On espère que cela donne un second souffle à l'enquête», a affirmé Gilles Martineau, le frère d'Hélène, qui s'exprime publiquement pour la première fois, en compagnie de la jumelle de la disparue Danièle Martineau.
«Je ne réalise pas encore que ça fait deux ans, c'est comme si c'était hier. On ne sait pas ce qui est arrivé, on ne peut même pas faire notre deuil, l'honorer, comme elle le mérite», a ajouté Danielle Martineau avec beaucoup d'émotion.
Ces images permettent aux enquêteurs de la Sûreté du Québec, qui est chargée du dossier, d’obtenir des informations sur les heures précédant les moments où la disparition est survenue.
Un poste de commandement sera d’ailleurs érigé jeudi après-midi en soirée devant la Place du Royaume à Saguenay dans l’espoir d’obtenir davantage de détails sur le passage d’Hélène Martineau au centre commercial.
Toujours suspect
Son conjoint Michel Larouche est toujours considéré comme suspect dans cette affaire. Il continue de nier avoir un rôle à jouer dans la disparition de sa conjointe. Il soutient qu’elle s’est enlevée la vie.
Selon lui, elle pourrait s'être noyée dans la rivière Saguenay non loin de la résidence familiale, où elle avait l'habitude d'aller marcher près de l'eau.
Jusqu'à maintenant, plus de 120 témoins ont été rencontrés, mais aucun élément concret n'a permis de comprendre ce qui est arrivé à la femme. Suicide, enlèvement, homicide, toutes les thèses sont encore explorées.
«Si quelqu'un croit avoir vu Hélène Martineau le 12 avril, notamment en après-midi, il faut communiquer les informations aux autorités policières parce qu'un seul indice pourrait nous permettre de faire la lumière sur cette affaire», a souligné la porte-parole de la SQ, Martine Asselin.
À ne pas manquer, jeudi, à l'émission «J.E.», dès 21 h à TVA.
