Demande d'action collective contre le diocèse de Montréal
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Le cabinet Arsenault Dufresne Wee Avocats a déposé, mercredi, une nouvelle action collective contre L’Archevêque catholique romain de Montréal et la Corporation archiépiscopale catholique romaine de Montréal.
C’est que le cabinet Arsenault Dufresne Wee Avocats a déposé, mercredi, une nouvelle action collective contre L’Archevêque catholique romain de Montréal et la Corporation archiépiscopale catholique romaine de Montréal.
«Toutes les personnes, de même que leurs héritiers et ayants droit, ayant été agressées sexuellement, au Québec, par tout préposé de la Corporation archiépiscopale catholique romaine de Montréal ou de L’Archevêque catholique romain de Montréal, durant la période comprise entre 1940 et aujourd’hui», pouvait-on lire dans le communiqué du cabinet d’avocats.
Une des victimes de l’abbé Brian Boucher, qui vient d’être condamné à 8 ans de pénitencier, «demande à ce que le statut de représentant pour cette action collective lui soit attribué».
- ÉCOUTEZ l'entrevue avec Me Alain Arsenault, avocat défendant des victimes de prêtres, sur QUB radio :
Cette victime demande 300 000 $ en dommages non pécuniaires, 150 000 $ en dommages pécuniaires et 150 000 $ à titre de dommages punitifs.
La demande d’action collective a été déposée et doit être autorisée par un juge pour aller de l’avant.
De son côté, le Diocèse de Montréal a tenu à préciser, par voie de communiqué, que «cette procédure relate uniquement les faits découlant des procédures criminelles contre Brian Boucher».
«Le Diocèse de Montréal condamne vigoureusement tous les actes inappropriés affectant tant les mineurs que les adultes, et a été proactif dans la dénonciation des actes commis par Brian Boucher», a ajouté l’archevêché.
Un nombre élevé de victimes?
Bien qu’il soit impossible de connaître le nombre de victimes qui pourraient être touchées par cette action collective, il pourrait être grand.
«Le Diocèse de Montréal, c’est très vaste, on peut se retrouver avec un nombre important de victimes», a expliqué Me Alain Arsenault.
«On veut que les victimes de prêtres soient dédommagées pour leur permettre de guérir véritablement», a ajouté Me Arsenault en entrevue à «100 % Nouvelles», sur les ondes de LCN.
Les personnes concernées par cette action collective sont invitées à contacter le cabinet d’avocats.