Ayrton Senna: des courses mémorables
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Ayrton Senna est encore aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands pilotes de l’histoire de la F1. Revoyons, en sept temps, quelques-uns des faits marquants de sa glorieuse mais trop courte carrière.
1984 | La remontée inachevée.
À son sixième départ à vie en F1, Ayrton Senna lève le bras en signe de victoire à bord de sa modeste Toleman à Monaco. Mais c’est avant que le directeur de course n’accorde la victoire à Alain Prost.
1985 | Première consécration.
Passé chez Lotus, Senna ne tarde pas à étaler tout son talent, encore une fois sous la pluie, pour remporter, à Estoril au Portugal, la première de ses 41 victoires en F1.
1986 | Victoire à l’arraché.
Au profit d’efforts surhumains, il résiste à Nigel Mansell pour gagner le Grand Prix d’Espagne à Jerez de la Frontera, avec une avance 0,014 seconde, la troisième plus mince de l'histoire.
1988 | La pole mythique.
Il assomme Alain Prost en qualifications en obtenant la position de tête avec 1,4 seconde d’avance sur son coéquipier. Largement en tête pendant la course, il commet toutefois une rare faute pour offrir la victoire à son grand rival.
1989 | La conspiration.
Autre épisode de la lutte épique l’opposant à Prost : au Grand Prix du Japon, Senna attaque son coéquipier, mais ce dernier ferme la porte et les deux s’accrochent. Le Brésilien peut repartir, gagne l’épreuve mais il est par la suite disqualifié. Senna accusera Jean-Marie Balestre, président de la Fédération internationale de l’automobile, dont les liens d’amitié avec Prost sont connus, de favoriser le Français, qui sera sacré champion du monde.
1990 | Pour la dernière fois.
Senna salue les amateurs au circuit Gilles-Villeneuve. Ce sera hélas la dernière de ses deux victoires à Montréal.
1991 | Un public comblé.
Senna fait plaisir à ses compatriotes en reportant son Grand Prix national à Interlagos. Épuisé, il peine à soulever le trophée du vainqueur.