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Transport collectif : un portrait de la fraude réclamé

Métro de Montréal
Photo Daphnée Hacker

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 À l’instar de Toronto, l’opposition à Montréal propose que la vérificatrice générale effectue une enquête sur la fraude dans le métro et dans les autobus pour déterminer de combien de revenus la STM est privée.  

 À la suite de mon enquête dans le métro de Montréal, qui prouvait que des milliers de personnes n’acquittent pas leur droit de passage chaque jour, des élus municipaux ont décidé d’agir. 

 L’élu de l’opposition officielle Alan DeSousa et le conseiller indépendant Marvin Rotrand, qui a siégé 17 ans sur le CA de la STM, déposeront une motion au prochain conseil municipal. 

 Ils demandent que l’administration Plante mandate la vérificatrice générale pour dresser un portrait clair de l’ampleur de la fraude. 

 À Toronto, cet exercice a été effectué il y a quelques mois et a permis de chiffrer à 60 millions les pertes, une somme sous-estimée depuis des années par la Ville. Dans les autobus où l’embarquement arrière est permis, ils ont noté un taux de fraude de 15 %. 

 L’opposition souhaite aussi :  

  •  Augmenter le temps consacré à la fraude par les inspecteurs de la STM (30 % en ce moment). 
  •  Augmenter les opérations de contrôle des titres de transport. 
  •  Améliorer les techniques de vérification des titres dans les autobus où l’embarquement arrière est permis.  

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