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Des sacs munis de séchoirs internes

 Le responsable du programme de hockey scolaire à l’école secondaire La Découverte de Saint-Léonard-d’Aston, en Mauricie, André Alie, et les associés de Drysnake Jean-François Vézina et Stéphane Élliott, montrent le système de ventilation qu’on retrouve dans les sacs.
Photos Amélie St-Yves Le responsable du programme de hockey scolaire à l’école secondaire La Découverte de Saint-Léonard-d’Aston, en Mauricie, André Alie, et les associés de Drysnake Jean-François Vézina et Stéphane Élliott, montrent le système de ventilation qu’on retrouve dans les sacs.

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TROIS-RIVIÈRES – Une entreprise de la Mauricie qui a créé un sac de sport muni d’un système de ventilation qui sèche l’équipement de hockey souhaite maintenant percer le marché américain avec une adaptation destinée à la plongée sous-marine.

L’école secondaire la Découverte du Centre-du-Québec s’est procuré 87 sacs de hockey munis de systèmes de ventilation dans les deux dernières années.

Chaque adolescent a son sac, dans lequel les pièces d’équipement ont leur emplacement désigné. Les joueurs rangent ensuite les poches sur une étagère dans l’aréna et un appariteur les branches sur l’électricité. De petits ventilateurs installés dans les sacs se mettent alors en marche. Le lendemain, tout est sec.

« Ils sont chanceux en 2019 de pouvoir avoir ça. Nous autres, on l’a vécu, jouer avec des gants mouillés et se prêter de l’équipement entre nous », dit le responsable du programme de hockey scolaire, André Alie.

Ces sacs sont une création de l’entreprise trifluvienne Drysnake, qui a conçu un système de tuyaux qui permet de pousser suffisamment d’air dans les pièces d’équipement pour les sécher sans devoir les sortir du sac. Le système est entre autres élaboré pour que le fond des gants reçoive plus d’air que le fond du casque, où c’est moins humide.

Le système de ventilation qu’on retrouve dans les sacs.
Photo courtoisie, Drysnake
Le système de ventilation qu’on retrouve dans les sacs.

Bactéries

Le but était initialement de faciliter la tâche aux parents, explique le copropriétaire de l’entreprise Jean-François Vézina.

« Tout le monde sait qu’il faut faire sécher le stock pour éviter le développement des bactéries, mais ce n’est pas tout le monde qui le fait », dit l’homme, qui a déjà travaillé en après-sinistre.

Réduire les bactéries permet ainsi de limiter leur propagation ainsi que les odeurs qui y sont liées. D’ailleurs, Le Journal faisait paraitre en mars dernier un dossier sur la prolifération des bactéries dans les sacs de hockey.

Pour déterminer ce qui « grouille » dans un sac de hockey, nous avions mené des tests bactériologiques en sélectionnant cinq pièces d’équipement de sept joueurs triés sur le volet. Parmi les pièces choisies, gants et protège-coudes ont obtenu les plus hautes unités formatrices de colonies bactériennes sur une surface restreinte.

Plongée sous-marine

Depuis la mise en marché du sac pour le hockey en 2014, Drysnake a lancé un sac pour le Taekwondo et pour le hockey balle, et compte en lancer un troisième adapté à l’équipement de la plongée sous-marine d’ici la fin de l’année. Jean-François Vézina y voit une bonne occasion de percer le marché américain.

La configuration du nouveau sac permettra entre autres de sécher la combinaison, les palmes, la cagoule et les gants.

« C’est toujours la même affaire. C’est de prendre de l’air et de l’envoyer à des endroits spécifiques de l’équipement », explique Jean-François Vézina.

Son associé, Stéphane Elliott, indique que l’entreprise vend de 800 à 900 sacs par année. Drysnake n’a pas encore d’employés engagés à l’année. Les sacs de hockey standards se vendent autour de 200 $, ce qui est environ deux fois le prix d’un sac bon marché sans système de séchage intégré.

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