Interdire les pitbulls : le débat est relancé
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LOUISEVILLE – La population est de nouveau divisée sur la question des pitbulls, 24 heures après qu’un bambin d’un an et demi ait été mordu à plusieurs reprises au visage et au bras à Louiseville, en Mauricie.
« Un animal, ça reste un animal. Le mot le dit: ani-mal. Ça peut faire du mal», petit ou gros», a lancé le maire de Louiseville, Yvon Deshaies, à TVA Nouvelles.
La famille du bambin attaqué par un pitbull lundi décrit Gringo comme un chien doux avec les enfants; qui n'avait jamais laissé transparaître quelconque signe d'agressivité.
Le chien n'a mis que quelques secondes pour infliger au garçon d'un an et demi de très sérieuses lacérations.
« Un chien, c'est action-réaction. Tous les chiens vont développer et avoir une réaction d'agressivité dans leur vie », a nuancé l’expert canin, Alain Chiocchi.
Ce n'est pas la première fois qu'une attaque survient à Louiseville et certains commencent à en avoir assez de cette race de chien, considérée par plusieurs comme dangereuse.
Le maître de Gringo a lui-même remis l’animal aux policiers afin que la Société protectrice des animaux procède à son euthanasie.
La nouvelle loi provinciale sur les chiens dangereux aurait de toute façon permis au maire de la Ville d'ordonner sa mort.
Le maire Yvon Deshaies n'entend toutefois pas demander à la MRC de bannir complètement la race sur son territoire, même s’il y est personnellement favorable.
«Si les 17 municipalités de la MRC le proposent, je vais voter pour. Je veux protéger la population; mais je ne veux pas être encore celui qui ira porter le message », a-t-il expliqué.
-Avec la collaboration de Jonathan Roberge