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Peu d’intérêt pour les journaux du Groupe Capitales Médias

Des syndiqués de la CSN n’excluent pas d’injecter de l’argent dans ses journaux

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 Plusieurs patrons de presse, qui en ont déjà plein les bras avec leurs propres journaux, écartent déjà l’idée d’acheter les publications du Groupe Capitales Médias.   

 « Il n’y a pas d’intérêt à les acheter. Les garder actifs est déjà assez difficile », a indiqué le président de Néomédia, Claude Poulin, propriétaire de 17 quotidiens web, dont L’Écho de Trois-Rivières.  

 « On a très peu d’intérêt », a partagé aussi Marc-Noël Ouellette, directeur général d’icimédias, qui détient plus d’une vingtaine de journaux, dont le Granby Express.  

 Chez Cogeco, l’achat des journaux du Groupe Capitales Médias ne fait pas partie des plans, a confirmé hier sa porte-parole, Nancy Bouffard.  

 Du côté de Transcontinental, on dit qu’acheter des actifs médias ne fait plus partie de la stratégie de l’entreprise, qui se tourne davantage vers l’emballage souple.  

 « Si des groupes d’acheteurs se manifestent pour acquérir le Groupe Capitales Médias, nous travaillerons en partenariat avec eux et ferons tout en notre pouvoir pour les soutenir dans leur démarche et contribuer à leur réussite », a cependant ajouté sa porte-parole, Patricia Lemoine.  

 Intérêt du Devoir  

 Au Devoir, on démontre de l’intérêt pour le quotidien Le Soleil, qui fait partie du Groupe Capitales Médias, tout en refusant d’en dire plus sur d’éventuels partenariats.  

 « Il y a un marché intéressant à Québec pour le modèle d’affaires du Devoir, et la marque du Soleil a toujours conservé un lustre enviable dans la région. On étudie toutes les options avec nos partenaires, mais il est prématuré de formuler des hypothèses à cette étape », s’est limité à dire le directeur du Devoir, Brian Myles.  

  

  • Le directeur du Devoir Brian Myles était à l'émission Les Effrontées sur QUB radio:   

 

 En fin de journée hier, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) s’est montrée ouverte à injecter de l’argent dans les journaux du Groupe.  

 « On pourrait former une coopérative de travailleurs-actionnaires avec d’éventuels investisseurs pour regarder vers l’avenir », a résumé la présidente de la Fédération nationale des communications (FNC-CSN), Pascale St-Onge.  

 En pleine saignée des revenus publicitaires vers les géants du web, Mme St-Onge a martelé que les travailleurs doivent appuyer l’industrie en crise.  

 Une saignée totale  

 « Ça fait cinq ou six ans que c’est une saignée totale. Tous les médias, c’est la même chose », a renchéri Benoit Chartier, président de Hebdos Québec, regroupant 47 journaux hebdomadaires indépendants francophones au Québec.  

 M. Chartier s’est réjoui hier de l’aide d’urgence de Québec accordée au Groupe Capitales Médias tout en ajoutant qu’il s’attendait à ce que le gouvernement Legault en fasse plus pour soutenir l’industrie au cours des prochains mois.  

 – Avec la collaboration de Sylvain Larocque

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