Justin Trudeau défend son bilan environnemental
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Le chef libéral Justin Trudeau a défendu ses positions environnementales à l’émission «Tout le monde en parle» de Radio-Canada, dimanche soir.
Le député québécois a justifié la décision prise par son gouvernement d’acheter le pipeline Trans Mountain, afin d’exporter du pétrole albertain en Asie en passant par un terminal côtier en banlieue de Vancouver.
«Tous les profits de cet oléoduc vont aller vers la transition verte, contre les changements climatiques», a-t-il dit.
«On a pris l’engagement d’éliminer tout ce qu’on fait pour les compagnies pétrolières d’ici 2025», a-t-il ajouté en parlant de son plan environnemental.
«J’aimerais bien en faire plus et je sais qu’on doit en faire plus», a précisé Justin Trudeau, mais il a souligné qu’«il y a une résistance à l’action concrète», notamment de la part de gouvernements provinciaux conservateurs comme ceux de l’Alberta et de l’Ontario.
Concernant le recours à deux avions pour sa campagne électorale, il a mentionné que son parti allait acheter des crédits carbone pour compenser les émissions de ces appareils. Il a d’ailleurs critiqué les conservateurs d’Andrew Scheer qui n’ont pas acheté des crédits carbone pour leur campagne
«Blackface»
Le chef libéral a aussi mentionné pourquoi il s’était excusé plus tôt dans la campagne concernant des photos de lui déguisé avec le visage noirci de maquillage lorsqu’il était jeune.
«C’est un geste qui a blessé des gens, a-t-il dit sur le plateau de "Tout le monde en parle". Si on a blessé des gens qu’on veut défendre, on s’excuse.»
Justin Trudeau n’a pas exprimé de regret pour la façon dont il a géré le dossier de SNC-Lavalin, qui a entraîné le départ de deux ministres, Jody Wilson-Raybould et Jane Philpott. Il a déclaré qu’il voulait défendre des emplois et des travailleurs dans ce dossier.