Stone sous le charme de Vegas
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LAS VEGAS | Mark Stone a attrapé la même maladie contagieuse que Marc-André Fleury ou Max Pacioretty avant lui. Il n’y a pas de nom pour la décrire. Mais ça se résume à quelques mots : la folie de Vegas et l’attrait des Golden Knights.
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Stone a découvert l’univers unique des Golden Knights à la date limite des transactions dans la LNH, le 25 février dernier. Dans un élan de reconstruction, les Sénateurs d’Ottawa ont transigé leur meilleur attaquant pour le défenseur Erik Brannstrom, un choix de premier tour des Knights en 2017, l’ailier Oscar Lindberg et un choix de deuxième tour en 2020.
« Je trouvais ça différent à mes débuts à Vegas, a reconnu Stone à quelques heures du match face au Canadien au T-Mobile Arena, hier. J’avais joué pour une seule équipe avant ça. J’avais passé toute ma carrière au sein de la même organisation dans la LNH. Mais j’ai découvert une culture simple avec les Golden Knights. C’est facile de s’intégrer à cette équipe. Les gens ici veulent que tu restes toi-même. J’ai vécu une transaction très facile. La plus grande différence se retrouvait dans le style de hockey que nous jouons. »
Dès son premier jour à Vegas, Stone a paraphé une prolongation de contrat de huit ans et 76 millions (9,5 millions par année). Les Golden Knights n’ont pas hésité à lui verser un camion d’argent, contrairement au propriétaire des Sénateurs, Eugene Melnyk.
« Dans mon esprit, je me disais que si je ne pouvais pas finir ma carrière à Ottawa, il y avait un seul endroit où je voulais aller, a raconté Stone. Et c’était Vegas. En janvier, j’ai commencé à penser aux villes où j’aimerais jouer. La seule qui me revenait en tête, c’était Vegas. C’est incroyable de jouer ici. Je suis heureux du dénouement. »
Des citrouilles devant sa maison
Le bonheur se lisait dans le visage de Stone. À 27 ans, le Manitobain se retrouve maintenant dans un bon marché de hockey et avec une équipe qui aspire à gagner la coupe Stanley.
À l’extérieur de la glace, il règne également une belle camaraderie au sein des joueurs de l’équipe. Marc-André Fleury est un maître pour détendre l’atmosphère.
Stone le soupçonnait d’ailleurs d’un tour pendable.
« Je me suis réveillé hier [mercredi] matin avec 70 citrouilles dans mon entrée chez moi. Je ne sais pas si c’est lui [Fleury], mais il était déguisé en citrouille à notre party d’Halloween. Il me dit que ce n’est pas lui, mais je finirai par trouver. »
« Ce n’est pas moi, a répliqué Fleury. Je vous dis la vérité sur ce sujet ! »
En conférence de presse, Gerard Gallant avait identifié deux possibles coupables.
« C’est probablement Marchessault ou Fleury, a lancé l’entraîneur en chef. Ils sont très bons pour ça. Mais ils n’ont pas encore fait de méchants tours contre moi. J’imagine qu’ils ont un peu peur. »
Un attaquant complet
Avant le passage du CH au Nevada, Stone avait déjà amassé 16 points (7 buts, 9 passes) en 13 rencontres. Il est sans contredit l’une des pièces maîtresses de l’équipe. Il joue à l’aile droite en compagnie de Paul Stastny et de Pacioretty.
« Il est encore meilleur que je le croyais, a dit Fleury au sujet de Stone. Je jouais contre lui à ses jours à Ottawa. Je le trouvais bon, je surveillais son tir et je savais qu’il se plaçait au bon endroit. Mais comme coéquipier, je remarque un paquet de détails. Il est tellement intelligent. Il se place toujours à la bonne place, il coupe des passes et il empêche souvent des entrées de territoire. Il a le don de subtiliser la rondelle à ses rivaux. »