Un service de mentorat pour soutenir les jeunes entrepreneurs
Ce n’est pas un secret, mettre une entreprise sur pied et la faire croître n’est pas une simple affaire. Entre bâtir un plan, trouver du financement, démarrer les opérations et développer sa clientèle, on peut vite se retrouver devant un casse-tête difficile à assembler.
Dans le cadre de l’événement Rendez-vous Réseau M qui se déroulait cette semaine à Montréal, on s’est entretenus avec Maryse Gingras de Futurpreneur, un OBNL qui soutient ceux qui veulent se lancer en affaires.
Que fait Futurpreneur et à qui s’adresse l’organisme?
Maryse Gingras : Depuis 1996, on offre des services gratuits de mentorat et de soutien en démarrage d’entreprise, ainsi que du financement à des milliers d’entrepreneurs émergents âgés de 18 à 39 ans d’un peu partout au Canada. Que vous soyez travailleur autonome ou que votre entreprise soit incorporée, si vous avez moins d’un an d’activité commerciale, vous êtes admissible au programme.
Est-ce que la relève entrepreneuriale québécoise est en bonne santé?
Maryse Gingras : Le Québec est toujours premier dans le pays en ce qui a trait au nombre d’entreprises financées chaque année. Je crois que c’est dû à une grande culture entrepreneuriale qu’on ne retrouve pas vraiment ailleurs. Je vois également de plus en plus de jeunes qui souhaitent devenir leur propre patron.
Qu’est-ce qui est le plus important à maîtriser lorsqu’on crée son entreprise?
Maryse Gingras : Ça m’est souvent arrivé de connaître de jeunes entrepreneurs qui n’avaient pas fait attention à leurs finances comme ils auraient dû. Au lieu de regarder, chaque semaine, si tout allait bien, ils ne vérifiaient leurs comptes qu’aux deux mois. C’est dangereux de faire ça quand on se lance en affaires.
Une autre chose à considérer est la structure des coûts fixes. On devrait seulement dépenser dans ce qui est strictement essentiel au bon fonctionnement de l’entreprise et mettre de côté tout ce qui ne l’est pas. Par exemple, on n’a pas nécessairement besoin de louer ou d'acheter un local. On peut travailler de chez soi, dans un café ou un espace de coworking, ce qui coûte pas mal moins cher.
Quelles sont les erreurs à ne pas faire comme entrepreneur néophyte?
Maryse Gingras : En fait, je crois que pour avoir une entreprise prospère, il faut faire des erreurs dans son parcours. Si on ne rencontre pas d’embûches, on n’évoluera jamais et on ne pourra pas pousser son entreprise plus loin.
Pour en savoir plus sur les services de soutien et de mentorat de Futurpreneur, consultez leur site web.