Bourses d’excellence: 16 M$ pour attirer et motiver de futurs profs
2600 bourses d’excellence d’ici la fin de l’année
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Québec lance un programme de bourses d’excellence destinées aux futurs profs, afin d’attirer les meilleurs étudiants en enseignement et de contrer la pénurie dans le réseau scolaire.
Le ministère de l’Éducation y consacrera près de 16 millions $, une somme déjà annoncée dans le dernier budget provincial présenté en mars.
Au total, plus de 2600 bourses seront octroyées d’ici la fin décembre à des étudiants en enseignement provenant d’une douzaine d’universités différentes qui se démarquent par leur dossier académique.
3600 $ à 7500 $
Selon nos informations, les étudiants de 1re, 2e et 3e année du baccalauréat recevront des bourses de 7500 $, alors que ceux inscrits en 4e et dernière année auront droit à des bourses de 3600 $.
L’objectif de ce nouveau programme est d’augmenter le nombre d’inscriptions dans les programmes universitaires en enseignement et d’encourager ceux qui sont inscrits à obtenir leur diplôme, explique-t-on.
Par cette mesure, Québec vise aussi à attirer de meilleurs étudiants en enseignement.
Règle générale, les programmes d’enseignement sont peu contingentés et les étudiants ne se bousculent pas pour s’y inscrire, au contraire.
«Effet positif»
«Je pense que ça peut avoir un effet positif», affirme Serge Striganuk, président de l’ADEREQ, l’association qui regroupe les doyens des facultés des sciences de l’éducation des universités québécoises.
«J’ai l’impression que ça peut être un des éléments qui pourrait aider à faire des choix si des étudiants hésitent au niveau de leur parcours de formation», ajoute-t-il.
Selon des chiffres dévoilés par Le Journal en début d’année, le nombre de nouveaux étudiants universitaires en enseignement était à son plus bas depuis 15 ans.
Les aspirants profs étaient aussi moins nombreux à terminer leurs études : le taux de diplomation étant aussi en baisse, alors que la pénurie d’enseignants est criante dans certaines commissions scolaires.
Cet automne, les nouvelles inscriptions dans les programmes d’enseignement étaient toutefois en hausse pour la première fois depuis longtemps.