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Pas d’érables à sucre plus au nord

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La présence d’érables à sucre plus au nord ne risque pas de se produire de sitôt, malgré le réchauffement du climat, selon une nouvelle recherche québécoise. 

Cette étude menée par les professeurs Étienne Laliberté, de l’Université de Montréal, et Mark Vellend, de l'Université de Sherbrooke, montre que la composition du sol dans la forêt boréale n’est pas propice à la pousse de l’érable à sucre. Ils sont arrivés à ces conclusions en faisant pousser des érables en serre dans différents types de sols. 

Les chances de survie de ces arbres sont beaucoup plus faibles dans le sol provenant de la forêt boréale que dans celui provenant de forêts tempérées. «Ceux cultivés dans le sol de la forêt boréale et dans le sol inoculé de ce type de forêt affichaient une performance inférieure respectivement de 37% et de 44%», peut-on apprendre dans un communiqué publié par l’Université de Montréal à propos de cette recherche, lundi. 

Le pH du sol de la forêt boréale «freine la survie des érables», tandis que «le sol de la forêt tempérée ‒ d’où viennent les érables ‒ est plus propice à la colonisation de leurs racines par des champignons mycorhiziens arbusculaires, qui contribuent à leur croissance», ont constaté les chercheurs. 

Ils précisent que les propriétés des sols plus au nord pourraient changer avec le temps pour devenir plus favorables aux érables à sucre, mais que cela ne se produira qu’à très long terme. 

Cette recherche a été publiée lundi dans le Journal of Ecology.

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