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Canada: pour éviter l’expulsion, un réfugié chinois invoque sa peur du coronavirus

Canada: pour éviter l’expulsion, un réfugié chinois invoque sa peur du coronavirus
AFP


Dans l’espoir d’éviter son expulsion vers son pays natal, un demandeur d’asile chinois de Toronto a invoqué sa crainte d’y contracter le nouveau coronavirus. En vain, a-t-on appris, jeudi, auprès de son avocat.  

Ruepang Cao, 36 ans, était arrivé en 2004 au Canada, où il tentait depuis d’obtenir l’asile politique.  

Sa demande a été rejetée et lors d’un ultime recours, jeudi, devant la justice canadienne, il a expliqué qu’il était «effrayé et inquiet pour (sa) vie» s’il retournait dans son pays d’origine, «en proie à une épidémie d’un virus mortel qui fait toujours rage».  

Le Canada a déjà suspendu des expulsions de ressortissants chinois vers la ville de Wuhan ou de sa région, épicentre du virus, mais pas vers le reste de la Chine.  

Ruepang Cao devait, quant à lui, être expulsé vers la province du Guangdong (sud de la Chine), où les risques d’infection ont été considérés comme peu élevés par le juge.  

«En l’état, les données disponibles montrent que l’infection et le taux de mortalité dans de nombreuses régions de Chine sont faibles», a conclu le juge canadien Robert Barnes.  

«Pour la grande majorité des gens contaminés par ce virus, l’issue est positive», a-t-il ajouté. «Le risque n’apparaît donc pas beaucoup plus élevé que celui de contracter d’autres maladies virales, dont certaines peuvent également être mortelles.»  

Les services frontaliers canadiens n’ont pas précisé si Ruepang Cao avait été expulsé depuis le jugement. Son avocat, joint par l’AFP, pense que son client a été renvoyé vers son pays d’origine.  

  

  







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