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À l’assaut du K2

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Marie-Pier Desharnais va se lancer en juin prochain à l’assaut du K2, le deuxième plus haut sommet du monde. Si elle y parvient, elle sera la première Québécoise à réussir cet exploit.  

La montagne, située sur la frontière entre le Pakistan et la Chine, se dresse à 8611 mètres d'altitude. Elle représente un des défis les plus exigeants pour un alpiniste.    

«Le K2 est très technique, explique Marie-Pier Desharnais. Il y a beaucoup de portions verticales, le risque d'avalanche est très présent et, surtout, il y a peu d'opportunités climatiques pour parvenir au sommet.»    

On considère souvent le K2 comme l'une des montagnes les plus meurtrières: 86 personnes y ont trouvé la mort depuis 1939.    

En juillet dernier, la neige abondante a stoppé le Québécois Louis Rousseau, qui a préféré rebrousser chemin à 300 mètres du sommet. En 2018, l'aventure québécoise s'est terminée de manière plus tragique lorsque l'alpiniste Serge Dessureault a fait une chute mortelle à 6700 mètres.    

Conditions instables   

La température instable oblige souvent les grimpeurs à renoncer à l’ascension. Lors des années 2015 et 2016, aucune équipe n'est parvenue au sommet et, dans l'histoire, personne n'a jamais réussi l'ascension en hiver.    

Marie-Pier Desharnais estime qu'en altitude, l'humilité doit primer. «Tu as beau être préparé et déterminé, ce n'est pas toi qui décides. C'est la montagne qui fait ses règles», affirme-t-elle.

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