COVID-19: nos experts répondent à vos questions
Vous avez des questions sur les mesures annoncées par les gouvernements? Vous doutez d’une nouvelle relayée sur les réseaux sociaux? Votre témoignage mérite notre attention?
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Mario Muir: Je travaille pour une entreprise qui est jugée essentielle. Jusqu'à ce jour, avec deux de mes collègues, nous faisions du covoiturage. Pouvons-nous toujours en faire?
«Si possible, on vous conseille d’éviter le covoiturage parce que c’est dur, dans une voiture, d’être à 2 mètres de distance l’un de l’autre. Dans des cas comme celui-ci, on vous conseille d’être un en avant et un en arrière du véhicule. L’idéal serait aussi de ne pas se parler pour éviter la projection de gouttelettes.» – Diane Lamarre, pharmacienne, ex-présidente de l'Ordre des pharmaciens du Québec et analyste à «La joute» à LCN.
Jean-Olivier Roy: Malgré leur look un peu radical, est-ce que les masques à gaz utilisés par l’armée seraient appropriés pour un usage médical?
«Oui. Dans tous les cas, l’important, c’est de bien ajuster le masque, de s’assurer de son étanchéité autour de la bouche et d’utiliser le bon filtre de type P100. On pourrait aussi utiliser des demi-masques P100, utilisés souvent dans le secteur de la construction. Ils sont encore plus efficaces que les N95, pourvu qu’on utilise les bons filtres. L’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et sécurité au travail a d’ailleurs publié un avis qui établit qu’ils pourraient être utilisés adéquatement dans les hôpitaux.» – Christian L. Jacob, microbiologiste agréé et président de l’Association des microbiologistes du Québec
Julie Labonté: Je travaille de la maison pour une entreprise de services non essentiels et j’ai une fille de 4 ans qui a des besoins particuliers. Puis-je me retirer de mon travail pour m'occuper de celle-ci et recevoir la PCU?
«Oui. Si le travail à la maison est impossible à cause de responsabilités en lien avec un enfant ayant des besoins particuliers, elle ne pourra plus remplir ses fonctions. Elle perdra donc son travail et perdra son revenu. Il faut faire la différence entre quelqu'un qui ne peut plus travailler et quelqu'un qui ne veut plus travailler par caprice. Habituellement, ce sont les employeurs qui mettent fin à l'emploi, c’est plus facile. Mais si l'employeur est de mauvaise foi et ne veut pas remettre la cessation et que la personne doit quitter parce que c'est impossible de travailler vu d’une charge, ça peut être admissible.» – Me François-David Bernier, avocat et animateur à QUB radio