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COVID-19: Chanter ensemble pour le retour du baseball à Montréal

Perry Giannias
Perry Giannias PHOTO COURTOISIE, Expos Fest


Comme plusieurs anciens joueurs des Expos, dont Tim Raines, Andre Dawson et Larry Walker, l’homme d’affaires Stephen Bronfman s’est prêté au jeu, se servant du confinement pour pousser la chansonnette. 

«Je pense que je suis plutôt un bon chanteur», a blagué M. Bronfman, lors d’un long entretien téléphonique, jeudi matin. 

Celui qui vise toujours un retour du baseball professionnel à Montréal, malgré cette pandémie de coronavirus, a ainsi participé avec joie au projet Take Me Out To The Ball Game en interprétant une partie du refrain. Le mardi 14 avril, l’organisme Expos Fest, avec le Lavallois Perry Giannias en tête, mettra en ligne une vidéo qui saura certainement plaire aux amateurs de baseball de la région de Montréal, mais aussi d’ailleurs. 

«On veut simplement contribuer à un mouvement positif en cette période plus difficile, provoquer l’arrivée du printemps et donner un peu le goût du baseball aux gens», a résumé Giannias, qui a bon espoir de voir la vidéo devenir virale jusqu’aux États-Unis. 

Unifier les gens

S’il préfère demeurer discret quant aux derniers développements entourant le possible retour du baseball dans la métropole québécoise, M. Bronfman croit justement que cette chanson, dans laquelle il réclamera «peanuts and crackerjacks», pourra contribuer à unifier la population. 

«J’étais à la Série mondiale en 2018 avec Mitch Garber, William Jegher et Richard Epstein, a-t-il raconté, en mentionnant le nom de ses partenaires d’affaires. C’était vraiment bien au Fenway Park parce qu’ils font aussi Sweet Caroline en huitième manche. C’est spécial et nous avons évidemment tous chanté. Ça met tellement d’ambiance et chanter comme ça ramène toute la population en un seul bloc.» 

Bercé par ses propres souvenirs qui remontent jusqu’à l’époque du parc Jarry, avec le gigueur ou encore le lanceur de pinottes, M. Bronfman s’est fait un devoir de chanter avec tous ces anciens joueurs des Expos. Et petit «scoop»: il a même convaincu son père Charles d’y participer. 

Du temps en famille

La famille: c’est justement ce qui préoccupe surtout Stephen Bronfman ces jours-ci, lui qui se retrouve dans la région de Tremblant, avec notamment ses quatre enfants Alexandra (15 ans), Samuel (13 ans), Olivia (12 ans) et la petite dernière Isabella (8 ans) 

«Nous sommes chanceux, ça se passe bien. Il y a le chien et on prend des longues marches, on mange bien, on fait des feux, nous ne sommes pas stressés», a-t-il confié. 

Comme le reste de la population, M. Bronfman multiplie les activités en attendant le retour de son passe-temps préféré: la pêche. 

«Ici, dans le Nord, ça prend du temps. Comme l’an dernier, si je me souviens bien, le lac Tremblant avait calé seulement lors de la première semaine du mois de mai», a-t-il noté, ne cachant pas son désir d’aller taquiner le poisson dès que possible. 

Coronavirus: voir le verre à moitié plein 

Se gardant bien de faire des vagues en offrant des détails dans le dossier du retour du baseball majeur à Montréal, l’homme d’affaires Stephen Bronfman était en verve, jeudi, à propos du sujet de l’heure: le coronavirus. 

«Je suis quelqu’un qui voit toujours le verre à moitié plein, a-t-il indiqué, avec le sourire dans la voix. Il y a une inquiétude personnelle pour tout le monde économiquement. On s’inquiète aussi pour savoir ce qui va se passer si on attrape le virus. Il y a de l’incertitude et ce qui vient avec l’incertitude, c’est la peur. C’est une émotion difficile, mais il faut voir l’éclaircie au bout du tunnel. Ça permet de donner de l’espoir à tout le monde et de diminuer le niveau d’inquiétude.» 

M. Bronfman croit que le temps est venu pour la population de faire preuve de solidarité en cette période de pandémie. 

«Il faut traverser ça en santé, en famille et espérons qu’on s’en sortira bien, physiquement, mentalement et économiquement, a-t-il souhaité. Il faut que les gens en sortent unifiés. Lors d’une telle crise, il faut travailler ensemble pour combattre ce qui fait mal.» 

Toujours confiant

Condition “sine qua non” pour cette entrevue: pas question de parler des récents développements entourant le projet du Groupe de Montréal. Le mois dernier, l’Office de consultation publique de Montréal (OPCM) avait rendu son rapport public. Des plans précis doivent maintenant être fournis si on espère la construction d’un stade au Bassin Peel. 

«Je suis toujours confiant, il y a simplement les échéanciers qui pourraient être repoussés un petit peu, a simplement commenté M. Bronfman. Quand le temps sera venu, je serai heureux de parler de baseball!»







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