COVID-19: employés de la Compagnie de la Baie d’Hudson floués
Coup d'oeil sur cet article
La Compagnie de la Baie d’Hudson est accusée par un bureau d’avocat en droit du travail de Toronto d’avoir amputé les indemnités de licenciement de plus de 90 de ses employés.
«La CBH [Compagnie de la Baie d’Hudson] tente d’éviter de payer les indemnités de départ qui appartiennent légalement à ces individus en ces temps difficiles», a révélé Lior Samfiru, de la firme torontoise Samfiru Tumarkin, à Global News, dimanche.
Selon l’avocat, les employés de bureau de la chaîne canadienne de grands magasins auraient accepté une réduction salariale de 25% le 16 avril, en réponse à la pandémie de la COVID-19. Le lendemain, 94 salariés ont perdu leur emploi, et leurs indemnités de licenciement ont été calculées selon le nouveau salaire octroyé la veille.
«Une organisation aussi importante ne peut plaider l’ignorance, elle devrait proposer mieux», a poursuivi M. Samfiru.
Appelée par Global News à réagir, la Compagnie de la Baie d’Hudson a déclaré via une porte-parole croire que «les allégations partagées avec les médias sont fausses».
«Nous sommes engagés à traiter tous nos associés de façon égale et respectueuse», a indiqué la vice-présidente adjointe aux communications de l’entreprise, Tiffany Bourré.
M. Samfiru dit espérer que la situation sera réglée par la compagnie, sans quoi cette dernière pourrait faire face à des poursuites judiciaires.
«Sauf s’il y a un accord en place... si vous acceptez une baisse de salaire maintenant, vous ne pouvez assumer que tout reviendra à la normale une fois la pandémie derrière nous», a-t-il déclaré en guise d’avertissement aux salariés.