Voyager en temps de pandémie: récit d'un vol Montréal-Paris
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Frédéric Dallaire se souviendra longtemps de son premier vol Montréal-Paris en période de pandémie.
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Ce Québécois qui a résidé dans la Ville Lumière au cours des trois dernières années y a fait un bref retour pour compléter un contrat de travail. Avant et durant son vol, il a rapidement constaté les mesures d'hygiène mises en place par Air Canada.
«C’est surprenant, moi qui ai transité souvent par l'aéroport de Montréal, évidemment, je n'ai jamais vu ça vide comme ça. La plupart des commerces sont fermés», a-t-il expliqué, samedi, à la caméra de TVA Nouvelles.
Le masque pour tous, des repas emballés, on lui a également pris sa température à deux reprises, une pratique qui deviendra obligatoire dès la fin juin dans tous les aéroports du pays, a tranché Ottawa plus tôt cette semaine.
M. Dallaire ne s’est senti en danger à aucun moment. «Je portais mon masque, je me lavais les mains souvent. La distanciation sociale était respectée», a-t-il témoigné.
Les compagnies aériennes ne laissent rien au hasard. «Les avions, maintenant, sont beaucoup mieux désinfectés. Il y a des filtres de très grande qualité qui sont capables de tuer les virus et les bactéries à 99%. Alors, les chances d'attraper la COVID-19 présentement dans un avion sont très faibles», a expliqué Jean Lapointe, expert en aviation et pilote à la retraite.
L’expérience du voyage en avion sera différente, certes, mais il faudra s'y habituer. La question est de savoir si les passagers seront au rendez-vous.
Selon l'Association internationale du transport aérien, l’industrie devrait subir les contrecoups de la pandémie durant les trois prochaines années. Les pertes financières nettes engendrées par la crise pourraient même dépasser les 84 milliards $US en 2020 seulement.