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Le marché de l’immobilier fragilisé par la crise sanitaire

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Paralysé lui aussi en raison de la COVID-19, le marché de l’immobilier se remet lentement des conséquences liées à la pandémie.

En effet, du 14 mars au 11 mai, les courtiers immobiliers ont été à l’arrêt forcé.

Parmi les répercussions les plus marquantes se trouve la baisse du nombre de propriétés sur le marché. Ce phénomène est aussi attribuable au fait que plusieurs ménages sont actuellement sur le chômage.

«Ça repart en grande pompe, c’est sûr qu’il y a beaucoup moins de maisons sur le marché [...], mais il y a quand même beaucoup de monde qui doive se reloger», raconte Julie Saucier, présidente-directrice générale de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).

Malgré cet engouement qui s’explique en partie par le marché locatif, l’APCIQ craint une crise du logement.

Reste que dans l’ensemble, le marché prévoit subir une importante baisse du nombre de transactions pour l’année en cours.

«La deuxième vague va vraiment être décisive. Nous on a des économistes à l’Association qui ont fait des évaluations. Nos prévisions sont que le marché cette année [...], ça devrait probablement finir autour de moins 20-25 %», indique Mme Saucier.

Pour ce qui est des prix, on ne s’attend pas à ce que la chute soit aussi importante. On estime des baisses allant de 2 à 4 %.

Tendances

Le faible nombre de propriétés sur le marché fait aussi en sorte qu’il est difficile d’identifier les tendances auprès des nouveaux acheteurs.

«Dépendamment des régions, on regarde si les gens vont avoir besoin d’un bureau à la maison, chose qu’il n’avait pas besoin auparavant. Est-ce qu’ils ont plus besoin d’aller vers la banlieue? Rester plus au centre-ville? Est-ce que c’est plus vers les tours à condos?» énumère Julie Saucier.

L’analyse est en cours, mais comme elle est basée sur les données du mois de mai – mois incomplet, selon Mme Saucier – le portrait ne serait pas aussi précis. Une fois que les données des mois de juin, juillet et août seront disponibles, l’APCIQ aura une meilleure idée des tendances.

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