Popularité grandissante pour le vélo et l’activité physique
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L’achalandage sur les pistes cyclables semble être arrivé au même moment que le beau temps. Alors que les activités sportives reprennent graduellement, la marche, la course et le vélo ont la cote au sein de la population.
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Durant la crise de la COVID-19, alors que les activités étaient limitées, plusieurs personnes en ont profité pour faire l’achat d’un vélo. Le ministre des Transports, François Bonnardel, sent cet engouement. «Les gens adoptent le transport actif. Malgré l’horaire de travail contraignant, les gens doivent prendre le temps de faire un 30 minutes ou une heure de sport par jour», dit-il au bout du fil, vendredi.
Depuis environ cinq ans, M. Bonnardel a remarqué un changement majeur en ce qui concerne le partage de la route. «Je roule souvent seul et je dirais qu’environ 80% des gens respectent le 1,5 mètre avec les cyclistes». Il note également le civisme des camionneurs avec ceux qui se retrouvent aux abords de la route.
Le député de Granby n’oublie toutefois pas le revers de la médaille. «Les cyclistes doivent eux aussi respecter le Code de la route».
Investir en transport actif
Chaque année, le gouvernement annonce des investissements majeurs pour les routes et le transport en commun. Le travail du ministre des Transports va cependant bien au-delà de ces deux chantiers. «Au courant des deux prochaines années, je veux amener mon ministre des Finances [Éric Girard] à investir pour les pistes cyclables, les aménagements de la route et les différentes connexions», indique M. Bonnardel.
Selon lui, la popularité du vélo va continuer d’augmenter si les villes participent à l’aménagement adéquat des routes. «Il y a un changement de culture dans la population.»
«En plus, il y a les vélos électriques qui vont changer la donne pour les 20 prochaines années», croit-il.
Désengorger le système de santé
Le système hospitalier a été mis à rude épreuve durant la pandémie de coronavirus et il faudra trouver des manières de le désengorger. Selon Pierre Lavoie, il n’y a qu’une façon de le faire. «Ça passe par la santé. L’évolution du système se fait par l’adoption de saines habitudes de vie».
Le cardiologue Martin Juneau, associé au Grand Défi Pierre Lavoie depuis la première édition en 2007, appuie ce message sans réserve. «L’activité physique a des effets plus que positifs sur la santé : prévention de maladies cardiovasculaires et de cancers. Ça retarde aussi l’apparition de symptômes liés à l’Alzheimer».
De plus, il souligne le travail colossal de prévention prôné par Pierre Lavoie depuis de nombreuses années. «Son implication a donné une poussée au mouvement. Il en a fait plus que tous les médecins réunis», vante le Dr Juneau.