La saga Electrolux à L’Assomption prend fin
Le terrain évalué à 6 millions $ a été donné à la Ville
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La multinationale suédoise Electrolux a finalement donné son terrain de 1,2 million de pieds carrés à la Ville de L’Assomption, 10 ans après avoir annoncé son intention de fermer l’usine, supprimant 1300 emplois.
Le conseil municipal de cette ville de Lanaudière a approuvé lundi soir l’acte de donation du site sur lequel était construite l’ancienne usine de fabrication d’appareils électroménagers.
« C’est un jour historique pour nous. C’était une cicatrice au milieu de la ville et ça nous limitait dans notre développement », clame le maire Sébastien Nadeau.
Cette donation – le terrain est évalué à 6 millions $ – représente donc l’aboutissement de deux ans et demi de négociations entre Electrolux et la Ville.
« L’entreprise voulait préserver le site et ne pas le développer au début des négociations, ajoute M. Nadeau. [Aujourd’hui] c’est le meilleur des scénarios parce qu’on va pouvoir assurer le développement. »
Contamination
L’Assomption devra assurément faire du travail de forage et une analyse de sol, puisqu’elle avait trouvé des traces de contaminants lors d’évaluations du terrain au début 2019.
« Mais ce qu’on avait trouvé ne nous amenait pas d’inquiétudes, précise M. Nadeau. On est qualifiés pour des programmes gouvernementaux si on a besoin d’aide pour faire de la décontamination. »
Technologies agricoles
Le maire a aussi confirmé au Journal qu’une zone d’innovation en technologies d’agriculture de 400 000 pieds carrés verra le jour au printemps prochain sur ce site. Le projet prévoit générer environ 2600 emplois.
Il cite déjà en exemple une compagnie qui a développé un système de luminaires pour faire de l’aquaculture à l’aide d’éclairage artificiel.
« Cette entreprise développerait donc cette technologie d’éclairage sur le site », explique celui qui est responsable du développement de cette zone agricole.
♦ Electrolux a fermé définitivement son usine à L’Assomption en 2014, mettant à la porte 1300 employés. La multinationale suédoise avait aussi manifesté son intention de démolir le bâtiment en 2016, car son état décrépit était devenu dangereux, ce qui a été fait depuis.