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Blanchet pourrait poursuivre

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Yves-François Blanchet serait en bonne position pour intenter une poursuite en diffamation, selon un avocat spécialisé en litige.

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« M. Blanchet a droit de se défendre en sachant au moins qui l’accuse. Ça me semble être un minimum », pense Me Karim Renno, du cabinet Renno & Vathilakis. 

  • Écoutez l'entrevue de la chroniqueuse politique Emmanuelle Latraverse avec Caroline St-Hilaire à QUB Radio:

 Trois possibilités s’offrent au chef bloquiste : poursuivre les personnes qui ont publié les allégations d’inconduites sexuelles, les forcer à divulguer l’identité de la personne derrière le témoignage, ou faire les deux.

Un juge pourrait trancher en sa faveur si les allégations s’avéraient véridiques.  

 « Un juge pourrait dire que ça a été fait seulement pour lui causer du tort. Dénoncer de façon anonyme comme dans ce cas-ci, c’est placer la personne dans une situation où elle ne peut pas se défendre », analyse le juriste. 

Prendre la parole

Selon Mylène Forget, présidente de la firme de relations publiques Massy Forget Langlois, si Yves-François Blanchet n’avait pas pris la parole dimanche, son silence aurait pu être perçu comme un aveu, malgré son démenti par communiqué. 

« Les rumeurs, les commentaires, les éditoriaux, les chroniques : tout faisait en sorte que le sujet était encore dans l’actualité. La nécessité de tenir une conférence de presse c’était pour marteler le clou de son innocence », pense l’experte. 

Mais la tactique est risquée. 

« Il suffirait d’un seul témoignage qui corrobore la dénonciation pour qu’il perde toute crédibilité », croit Mme Forget.