Québec lancera une vaste campagne de recrutement pour le personnel scolaire
Québec lancera la semaine prochaine une vaste campagne de recrutement pour aider les écoles à engager non seulement des profs, mais aussi d’autres employés scolaires qui manquent à l’appel à l’approche de la rentrée.
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C’est ce qu’a indiqué le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, lors d’un entretien avec Le Journal mardi.
Il s’agit d’une « initiative du gouvernement pour venir aider les centres de services à recruter dans le réseau scolaire, pas seulement les enseignants, mais tout le monde qui œuvre dans nos écoles », a-t-il affirmé.
Cette campagne, qui aura pour slogan « Je réponds présent », fera partie « des solutions » mises de l’avant par Québec pour donner « une grande visibilité dans les médias » aux besoins de recrutement dans les écoles.
Selon un bilan partiel réalisé par une fédération de directions d’école, publié dans les pages du Journal mardi, plus de 1000 emplois d’enseignants sont toujours à pourvoir dans les écoles à quelques jours de la rentrée.
Ces données regroupent les postes permanents, mais aussi les contrats, qu’ils soient à temps plein ou à temps partiel.
De son côté, le ministre Roberge reconnaît que les difficultés de recrutement s’étendent maintenant au-delà de la région métropolitaine. « Oui, ça se pose avec plus d’acuité dans la grande région de Montréal, mais ce n’est pas exclusif à Montréal non plus », a-t-il affirmé.
La situation s’améliore
La situation s’améliore toutefois concernant les postes réguliers à temps plein, indique le ministre.
Selon les plus récents chiffres du ministère de l’Éducation, 256 postes sont présentement vacants, comparé à 360 l’an passé au 1er septembre.
À la Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement (FQDE), on souligne que les contrats font quand même partie de l’équation, puisqu’ils représentent des emplois à pourvoir, qu’ils soient à temps partiel ou non.
Le ministre Roberge reconnaît par ailleurs qu’il y a maintenant « des enjeux de recrutement » chez les éducateurs de services de garde et les surveillants d’élèves, notamment.
Il est toutefois difficile de comparer avec les années antérieures puisque le nombre d’emplois à pourvoir n’était pas compilé par le ministère de l’Éducation, ce qui sera fait cette année, assure-t-il.
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