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La pénurie de matériaux de construction fait grimper les prix

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Il est très difficile, par les temps qui courent, de mettre la main sur certains matériaux de construction partout au Québec et ce sont les consommateurs qui en paient le prix. 

Bois d’œuvre, disjoncteurs, vis, raccords de plomberie, briques, granite, acier et feuilles de bardeau se font de plus en plus rares dans les quincailleries.

La rareté des produits fait grimper la facture pour les entrepreneurs, mais aussi pour les clients qui ont un simple projet de rénovations.

«On a des fondations qui sont faites depuis un mois présentement et le délai pour avoir les fermes de toit, on a déjà un retard d’environ six semaines», raconte René Hamel, président de Construction René Hamel.

M. Hamel estime, par ailleurs, que les fermes de toit coûteront 8000$ de plus qu’à l’habitude pour cette maison.

Selon Richard Darvaux, président-directeur général de l’Association de la quincaillerie et des matériaux de construction (AQMAT), les matériaux coûtent de 50 à 150% plus cher à l’heure actuelle. Pour le bois d’œuvre, la hausse est chiffrée à 100% de la valeur marchande régulière.

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la pandémie de COVID-19 et le confinement ne sont pas les seuls responsables.

Le blocus ferroviaire survenu en début d’année et, plus récemment, la grève des débardeurs au Port de Montréal ont aussi eu des impacts.

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