«Les enfants de la télé» sans public: «Il y a quelque chose d'encore plus intime» - André Robitaille
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L’animateur André Robitaille, qui est de retour aux «Enfants de la télé», a un automne rempli de beaux projets, à son plus grand bonheur. Et même si des vacances ne figurent pas à son agenda, André Robitaille passe de beaux moments auprès de ses enfants et de son amoureuse.
La 11e saison des «Enfants de la télé» a débuté le 16 septembre à Radio-Canada; il s’agit de la septième pour Édith Cochrane et André Robitaille, qui doivent composer cette fois avec un plateau sans spectateurs en raison de la COVID-19.
«J’ai hâte que le public revienne en studio, parce que c’est très le fun d’entendre les gens rire et applaudir, mais comme il n’y en a pas et qu’on est entre nous, ça fait en sorte qu’il y a quelque chose d’encore plus intime. La folie va plus loin, et la confidence aussi», raconte l’animateur.
En plus des émissions régulières, il y aura des spéciales, dont celle sur Guy A. Lepage, pendant la saison. Les enregistrements s’échelonneront jusqu’en février 2021. Comme il était à la radio sur ICI Première cet été, André n’a pas eu le temps de prendre des vacances.
«Les vacances, ça sera plus tard. Cet automne, à travers les enregistrements des “Enfants de la télé”, j’ai du temps, alors j’écris. Je travaille sur des projets. Je suis en train de faire l’adaptation d’une pièce. Ça fait deux ans que je travaille sur un film documentaire. Je m’éclate dans le sport. Je prends aussi soin de ma dame. Ça va super bien. Je suis un homme heureux!»
Sa dame, c’est sa conjointe, Julie Boisvert, avec qui il est en couple depuis deux ans et qui travaille comme recherchiste sur le documentaire «Dodo, le dernier acte», qui sera diffusé le 11 décembre à Radio-Canada. On y verra André Robitaille en tête-à-tête avec Dominique Michel.
S’adapter à la nouvelle réalité
Ses enfants sont aussi sa source de bonheur. Son fils, David, 25 ans, est producteur pour la compagnie Casadel. «C’est une des premières maisons de production à s’être ajustée à la COVID en s’équipant différemment et en modifiant ses méthodes de travail. Les demandes de contrats ont explosé, alors David est dans le jus et il est heureux.»
Sa fille, Lili (17 ans), vient d’entrer au cégep en arts, lettres et communication. «Ses “à-côtés”, qui sont le mannequinat et le jeu, c’est quand ça lui adonne. Elle tripe dans son parcours d’étudiante, alors elle se concentre plus sur ses études.»
La vie scolaire est cependant différente, avec les cours virtuels et le port du masque en classe. Une réalité à laquelle André Robitaille doit aussi faire face en enseignant, pour la deuxième année, le jeu physique à l’École nationale de l’humour, puisqu’il donne des cours en présentiel, devant des demi-classes où les étudiants et lui sont masqués, et d’autres sur le web.
L’émission «Les enfants de la télé» est diffusée le mercredi à 20 h, à Radio-Canada.