[EN DIRECT 21 OCTOBRE 2020] Tous les développements de la pandémie de COVID-19
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Que ce soit au Québec ou ailleurs sur la planète, la pandémie de COVID-19 bouleverse nos vies.
Vous retrouvez ici toutes les nouvelles au fil de la journée liées à cette crise qui frappe la population, les gouvernements et l'économie.
Monde
Cas: 41 148 042
Décès: 1 130 405
Canada
Cas: 205 954, 96 288 au Québec
Décès: 9826, 6074 au Québec
TOUTES LES NOUVELLES DU 21 OCTOBRE 2020
13h35 | La progression des nouveaux cas de COVID-19 a atteint un plateau à Montréal.
9h58 | Amazon autorise certains employés à travailler de chez eux jusqu’à juin 2021.
Amazon a indiqué mercredi prolonger la possibilité offerte à certains salariés de travailler depuis leur domicile jusqu’à la mi-2021 en réponse à la pandémie de coronavirus.
« La santé et la sécurité de nos employés sont notre principale priorité et cela va prendre un certain temps avant que les choses ne retournent à la normale », a affirmé le géant des ventes en ligne dans un billet de blogue.
« Par conséquent, le travail qui peut être effectué efficacement depuis la maison pourra continuer à être effectué depuis la maison jusqu’au 30 juin 2021 », a précisé le groupe.
Le nombre de personnes ou les emplois directement concernés n’ont pas été détaillés par Amazon.
La firme de Seattle, dans le nord-ouest du pays, comptait plus de 875 000 salariés à travers le monde fin juin 2020. Elle a annoncé mi-septembre la création de 100 000 emplois supplémentaires aux États-Unis et au Canada pour répondre à une explosion de la demande.
9h15 | Pays-Bas : le roi exprime ses regrets après des vacances controversées.
Le roi des Pays-Bas Willem-Alexander a exprimé mercredi ses regrets après avoir été contraint d’interrompre des vacances familiales en Grèce face au mécontentement des Néerlandais, actuellement en « confinement partiel » pour lutter contre la deuxième vague de la COVID-19.
« Cela fait mal d’avoir trahi votre confiance en nous », a déclaré le monarque, assis aux côtés de la reine Maxima, dans une vidéo diffusée sur Twitter par le Palais royal.
Willem-Alexander concède qu’il était « très imprudent » de « ne pas tenir compte de l’impact des nouvelles restrictions sur notre société », précisant que la décision d’interrompre son voyage lui était propre.
La famille royale a écourté ses vacances samedi, un jour après être arrivée en Grèce, affirmant avoir pris en compte la réaction « intense » de leurs concitoyens, qui sont encouragés à limiter leurs déplacements le plus possible.
7h53 | L’Irlande se prépare au choc d’un deuxième confinement.
L’Irlande se prépare à reconfiner toute sa population dans la nuit de mercredi à jeudi, une première en Europe face au nouveau coronavirus, mais les craintes sont fortes d’un choc encore plus rude cette fois.
« Nous reconfiner une nouvelle fois est dévastateur (...) durant cette période, la plus chargée pour nous » avant Noël, se désole John Farrington, qui tient une boutique de bijoux anciens dans le centre de Dublin. « Il y a beaucoup de gens qui auront vraiment beaucoup de mal à surmonter ce deuxième confinement ».
Dès jeudi, les commerces non essentiels, comme le sien, devront fermer six semaines, et les bars et restaurants ne pourront servir que de la nourriture à emporter.
Les visites entre différents foyers seront proscrites, et les Irlandais devront rester chez eux, sauf pour exercer un emploi jugé essentiel ou faire de l’exercice dans un rayon de cinq kilomètres autour de leur domicile.
Les écoles et crèches resteront toutefois ouvertes, principale différence avec le confinement du printemps, déjà très long.
La pandémie de coronavirus a fait au moins 1865 morts en Irlande pour une population de moins de cinq millions d’habitants, selon les chiffres officiels. Après un pic de 77 morts par jour en avril, le nombre des décès quotidiens atteint parfois une dizaine actuellement.
7h51 | Les Tchèques imposent un confinement partiel pour combattre le virus.
Le gouvernement tchèque a annoncé mercredi des restrictions aux déplacements des personnes ainsi que la fermeture de magasins et de services pour intensifier la bataille contre la COVID-19.
« Le gouvernement va (...) limiter les déplacements et les contacts avec d’autres personnes (...) à l’exception des sorties pour le travail, les courses et les visites chez le médecin », a indiqué le ministre de la Santé, Roman Prymula, à la presse.
6h34 | Volte-face de Bolsonaro sur le vaccin chinois
Le Brésil ne va pas acheter le vaccin chinois contre la COVID-19, a affirmé mercredi le président Jair Bolsonaro, un revirement au lendemain de l’annonce d’un accord de son gouvernement pour l’acquisition de millions de doses.
« Le peuple brésilien ne sera le cobaye de personne », a lancé le dirigeant d’extrême droite sur Facebook.
« Tout vaccin, avant d’être disponible pour la population, devra (voir son efficacité) prouvée scientifiquement par le ministère de la Santé et certifiée par (l’agence de veille sanitaire) Anvisa », a-t-il insisté.
« C’est pourquoi j’ai décidé de ne pas acquérir ce vaccin », a conclu le chef de l’État.
Mardi soir, le ministre de la Santé Eduardo Pazuello avait pourtant annoncé avoir conclu un protocole d’accord pour acheter 46 millions de doses qui devraient être administrées à partir de janvier prochain, lors d’une vidéoconférence avec les gouverneurs des 27 Etats du pays.
Le vaccin en question, CoronaVac, élaboré par le laboratoire chinois Sinovac, a été testé en phase III - la phase finale - sur des milliers de volontaires dans six Etats du pays, dont celui de Sao Paulo, le plus touché par la pandémie.
Il doit être fabriqué au Brésil par l’Institut Butantan, organisme public sous la tutelle de l’État de Sao Paulo, gouverné par Joao Doria, adversaire politique de Jair Bolsonaro.
Dans sa publication de mercredi sur Facebook, le président l’a d’ailleurs appelé « le vaccin chinois de Joao Doria ».
La veille, le ministre Pazuello l’avait au contraire qualifié de « vaccin du Brésil », rappelant que le pays latino-américain de 212 millions d’habitants comptait en outre sur le partenariat entre l’université britannique d’Oxford et le groupe pharmaceutique anglo-suédois AstraZeneca, dont les tests du vaccin anti-Covid sont aussi en phase III.
Le communiqué du ministère précisait déjà que l’acquisition du CoronaVac ne serait conclue qu’ » après son homologation par l’Anvisa », conformément aux exigences du président.
Le Brésil est le deuxième pays le plus endeuillé au monde par le nouveau coronavirus, avec près de 155 000 morts, derrière les Etats-Unis.
Miriam Leitao, éditorialiste du journal O Globo, a qualifié la décision du chef de l’État de renoncer à l’achat du vaccin chinois d’ » atteinte à la santé du peuple brésilien ».
Le président Bolsonaro, qui n’a cessé de minimiser la gravité du virus tout en ayant été contaminé lui-même, avait déjà fait polémique en affirmant à plusieurs reprises que la vaccination ne serait « pas obligatoire ».
S’il tient absolument à ce que l’efficacité du vaccin CoronaVac soit « prouvée scientifiquement », le dirigeant d’extrême droite n’a pas hésité à vanter les mérites de l’hydroxychloroquine, en dépit de nombreuses études montrant son inefficacité contre la COVID-19.