Itinérance à Montréal: «J’ai peur qu’il y ait des décès cet hiver»
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Le froid et les surdoses risquent de faire des victimes chez les itinérants cet hiver, s’inquiète l’abbé Claude Paradis.
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«Malheureusement, avec le froid qui s'installe, j’ai peur de devoir faire des funérailles cet hiver pour des gens qui vont décéder dans la rue. J'appréhende l'automne et l'hiver», déplore l’homme derrière l'organisme Notre-Dame de la rue, qui œuvre auprès des gens en situation d’itinérance depuis plus de 30 ans.
Il reste toujours 217 tentes installées au «campement Notre-Dame» et plus de 300 résidents, selon les informations du travailleur de rue.
«Certains me demandent pourquoi la Ville ne nous envoie pas au Stade olympique comme ils l'ont fait avec les migrants, rapporte l'abbé Paradis. Ce serait une option. Ils ne mangent pas tellement et n'ont pas d'argent, puisqu'ils doivent alimenter leur génératrice à essence. C'est monsieur et madame Tout-le-Monde qui viennent leur porter de la nourriture. Les gens sont très généreux.»
- Écoutez l’entrevue complète de l’abbé Claude Paradis avec Geneviève Pettersen à QUB radio: