Santé et sécurité au travail: une victoire pour les étudiants stagiaires
Deux organisations étudiantes ont accueilli favorablement les amendements apportés au le projet de loi 59, permettant aux stagiaires d’être couverts par la Loi sur la santé et la sécurité au travail.
Le projet de loi présenté par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, vise notamment la modernisation du régime de la santé et de la sécurité au travail.
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et l’Union étudiante du Québec (UEQ) n’ont pas cessé de revendiquer de meilleures protections légales pour les étudiants stagiaires.
Elles se réjouissent de l’inclusion de tous les stagiaires aux protections offertes par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).
«On voit ici le fruit du travail de longue haleine de nos organisations pour les stagiaires du Québec. Nous sommes heureux que cette étape soit franchie, mais maintenant il faut s’attaquer aux iniquités en matière de droits et de la protection de ceux-ci», a indiqué dans un communiqué Jade Marcil, présidente de l’UEQ, jeudi.
«Par ce projet de loi, nous entamons un chantier vers un encadrement légal qui ratisse large, et qui reconnaît les droits fondamentaux des stagiaires», a affirmé pour sa part Noémie Veilleux, présidente de la FECQ.
Les deux organisations syndicales rappellent, en revanche, que beaucoup de travail reste encore à faire «pour assurer des milieux de stage sécuritaires pour les stagiaires collégiaux et universitaires».
Elles revendiquent les mêmes protections que les travailleurs, notamment «en matière de harcèlement psychologique, de violences à caractère sexuel ainsi que de congés, entre autres en cas de décès, de maladie, de maternité et de paternité», a-t-on ajouté.