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[EN DIRECT 3 NOVEMBRE 2020] Tous les développements de la pandémie de COVID-19

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Que ce soit au Québec ou ailleurs sur la planète, la pandémie de COVID-19 bouleverse nos vies. 

Vous retrouvez ici toutes les nouvelles au fil de la journée liées à cette crise qui frappe la population, les gouvernements et l'économie.  

DERNIER BILAN

MONDE  

  • Cas: 47 404 173 
  • Décès: 1 213 693   

CANADA  

  • Cas: 244 935, 108 889 au Québec   
  • Décès: 10 279, 6317 au Québec    

Toutes les nouvelles du mardi 3 novembre 2020                                    

19h30 | Signe que la seconde vague est bien loin de s'essouffler au Canada, plusieurs provinces ont battu ou flirté avec des records de nouveaux cas, mardi.

Photo Adobe Stock

18h22 | Un comité émet de premières recommandations sur la vaccination prioritaire contre la COVID-19

Photo d'archives, AFP

18h16 | COVID-19: une première amélioration dans les paliers d'alerte au Québec

Photo d'archives

17h58 | Une motion de la conseillère municipale Melissa De Genova déposée avant les premières contraintes liées à la pandémie de COVID-19 et qui propose de considérer la candidature de Vancouver pour la tenue des Jeux olympiques d’hiver en 2030 sera analysée mercredi.

AFP

17h | Sur le campus de l’Université Laval, une centaine de cas de COVID-19 ont été déclarés depuis le début de la session. Aucune éclosion n’a toutefois été recensée.

Photo d'archives

16h03 | En réaction au plus récent bilan des autorités de la santé publique qui font état de situations toujours problématiques en Montérégie et dans la Lanaudière, le maire de Joliette, Alain Beaudry, se dit inquiet et demande aux citoyens de sa municipalité d’augmenter leur niveau de vigilance.

 

13h40 | La région des Îles-de-la-Madeleine passera en zone jaune après avoir été au palier orange pendant plusieurs semaines, annonce le ministre Christian Dubé.

Photo Stevens Leblanc

13h36 | Coronavirus: durcissement du confinement aux Pays-Bas, musées et cinémas fermés.

AFP

Les Pays-Bas vont durcir leur confinement partiel pour tenter de contrer la pandémie de COVID-19 en fermant les musées, cinémas, zoos et autres lieux accueillant du public pour deux semaines, a annoncé mardi le premier ministre néerlandais Mark Rutte.

« Les choses ne vont pas mal, mais elles ne vont pas bien non plus », a expliqué M. Rutte lors d’une conférence de presse. « Le nombre de cas (de contaminations au nouveau coronavirus) doit diminuer plus vite. C’est un message difficile (...), mais il n’y a pas d’autre solution ».

13h21 | Plusieurs cas de COVID-19 dans la NCAA.

Le match entre les Badgers de l’université Wisconsin et les Boilermakers de l’université Purdue prévu cette fin de semaine a été annulé en raison de 27 cas de COVID-19 dans le clan du Wisconsin.

Il s’agit d’un deuxième match de suite annulé après celui contre l’université Nebraska qui devait avoir lieu samedi. Toutes les activités du club sont suspendues depuis le 28 octobre.

Le quart-arrière Graham Mertz et l’entraîneur-chef Paul Chryst font partie des membres de l’organisation qui ont contracté la maladie.

«Je partage la déception de nos étudiants-athlètes et de notre personnel, a déclaré au réseau ESPN le directeur athlétique Barry Alvarez. Nous avons constaté une amélioration de nos chiffres de tests, mais pas suffisamment pour nous donner la confiance nécessaire pour reprendre nos activités normales et jouer samedi. Nous continuerons à tester régulièrement, prendrons les précautions sanitaires appropriées et attendons avec impatience un retour sur le terrain.»

13h08 | François Legault demande aux résidents du Saguenay–Lac-Saint-Jean et de Lanaudière-Nord de réduire leurs contacts en raison de la détérioration de la situation.

12h28 | La santé publique du Canada recommande désormais le port du masque non médical à trois couches plutôt que deux.

Photo d'archives, Agence QMI

La Dre Theresa Tam en a fait l’annonce en compagnie du premier ministre Justin Trudeau.

11h01 | Le Québec rapporte une hausse de 871 cas et de 34 décès, pour un bilan total de 108 889 contaminations et de 6317 patients décédés depuis le début de la crise.

Photo d'archives Agence QMI, Joël Lemay

10h07 | Coronavirus: l’Ukraine « proche d’une catastrophe ».

AFP

L’Ukraine est « proche d’une catastrophe » sanitaire en raison d’une progression fulgurante de la pandémie de coronavirus face au manque de lits disponibles et de personnel médical, a averti mardi le ministre de la Santé. 

« Nous avons franchi le point de non-retour et sommes proches d’une catastrophe », a déclaré Maksym Stepanov lors d’un discours devant les députés, prévenant que « le pire est à venir ».

« En cas de la saturation à 100 % des lits, nous serons contraints de trier » les patients pour soigner « en priorité ceux qui ont les meilleures chances de survie », a-t-il ajouté. 

Le nombre de nouveaux malades ne cesse d’augmenter en Ukraine avec un record mardi de 8899 cas recensés en 24 h, dont 1207 hospitalisations sur une population de près de 40 millions de personnes. 

Cette ex-république soviétique dont le système de santé publique est délabré dispose actuellement de plus de 52 000 lits d’hôpital pour les malades de la COVID-19, mais plus de 67 % sont déjà occupés, selon le ministère de la Santé. 

Très critiqué pour sa gestion de l’épidémie par l’opposition qui exige son remplacement, M. Stepanov a mis en cause la « négligence flagrante » de ses compatriotes vis-à-vis des mesures de prévention, essentiellement, le port du masque et la distanciation. 

Pour pallier le manque de personnel, le ministère de la Santé cherche à engager des médecins stagiaires et étudiants, a souligné le ministre. 

Des médias ukrainiens rapportent des cas de démissions massives de soignants à cause du manque de moyens de protection, d’une charge de travail accrue et de salaires largement insuffisants.

9h55 | Allemagne: un expert appelle au report de certaines opérations chirurgicales.

AFP

L’un des principaux experts allemands de médecine intensive a appelé mardi les hôpitaux à reporter les interventions chirurgicales non urgentes afin de libérer des lits et soulager le personnel médical face à la résurgence de l’épidémie de coronavirus.

Dans de nombreux hôpitaux, le personnel travaille déjà « à la limite de ses capacités », a affirmé Uwe Janssens, président de l’Association allemande interdisciplinaire pour les soins intensifs et la médecine d’urgence (DIVI) lors d’une conférence de presse à Berlin au lendemain de l’entrée en vigueur de nouvelles restrictions pour tenter de juguler l’envolée du nombre d’infections.

Dans les régions du pays où le nombre de cas de nouveau coronavirus est élevé, les hôpitaux devraient « cesser les opérations courantes le plus vite possible », a-t-il recommandé.

« Cela signifie que là où c’est médicalement possible, les interventions doivent être (...) repoussées », selon lui.

Le nombre de patients de la COVID-19 soignés dans des unités de soins intensifs a grimpé de quelque 360 débuts octobre à près de 2400 actuellement alors que l’Allemagne comme le reste de l’Europe est frappée par une seconde « vague » de contaminations après celle du printemps.

Depuis lundi, restaurants, cafés, salles de sport, théâtres ou opéras sont fermés pour les quatre prochaines semaines.

9h15 | Coronavirus : plus de 11 millions de cas en Europe.

AFP

Plus de 11 millions de cas du nouveau coronavirus ont été officiellement recensés en Europe, selon un comptage réalisé par l’AFP à partir de sources officielles mardi.

Au moins 11 008 465 contaminations et 284 148 décès ont été déclarés dans le continent. Près de la moitié des cas ont été enregistrés dans les quatre pays d’Europe les plus touchés par l’épidémie : la Russie (1 673 686 cas), la France (1 466 433), l’Espagne (1 240 697) et le Royaume-Uni (1 053 864). Au total, 46 998 445 cas et 1 206 930 morts ont été comptabilisés dans le monde.

8h06 | Grèce: confinement général à Thessalonique, deuxième ville du pays.

AFP

Thessalonique, deuxième ville de Grèce, sera soumise à un confinement général pour quatorze jours à partir de mardi, a annoncé lundi le porte-parole du gouvernement, Stelios Petsas.

« La situation sanitaire est sérieuse à Thessalonique. Il faut agir préventivement pour éviter de surcharger le système de santé », a-t-il expliqué.

La ville de Serres, dans le nord du pays, est également soumise à un confinement général à partir de mardi matin. 

À partir de 6 h (heure locale), les citoyens ne pourront se déplacer qu’avec des autorisations comme au printemps, mais les écoles resteront ouvertes. L’aéroport de Thessalonique sera lui fermé à tous les vols internationaux et intérieurs. 

Les régions de Kozani et Kastoria, dans le nord du pays, étaient déjà confinées depuis le début du mois après une hausse importante du nombre de cas de coronavirus. 

« Le gouvernement a tiré la sonnette d’alarme plusieurs fois, mais certains n’ont pas écouté », a déclaré le ministre de la Santé Vassilis Kikilias, en visite lundi à Thessalonique. Quelque 1300 nouveaux cas y ont été enregistrés durant le week-end. 

Face à la hausse des contaminations depuis plusieurs jours, le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis avait décrété samedi un confinement partiel d’un mois, à partir de mardi, dans tout le pays. 

Restaurants, cafés, salles de spectacle, musées, salles de sport seront fermés à Athènes et dans les zones les plus touchées par l’épidémie de coronavirus. 

Le masque a été rendu obligatoire à l’intérieur comme à l’extérieur, et un couvre-feu de minuit à 5 h est imposé depuis le 22 octobre. 

Mais les commerces, les entreprises et les écoles continueront de fonctionner pour éviter de nuire davantage à l’économie du pays. 

6h46 | L’émir de Dubaï teste un vaccin expérimental contre la COVID-19.

AFP

L’émir de Dubaï, cheikh Mohammed ben Rached Al-Maktoum, s’est fait inoculer un vaccin expérimental contre le nouveau coronavirus, indique mardi son compte Twitter.

Cheikh Mohammed, qui est également premier ministre des Émirats arabes unis, est le dernier d’une série de responsables du Golfe à tester un tel vaccin.

Le souverain de Dubaï a mis en ligne une photo le montrant en train de se faire vacciner. « Nous souhaitons à tous sécurité et bonne santé, et nous sommes fiers de nos équipes qui ont travaillé sans relâche pour rendre le vaccin disponible aux Émirats arabes unis », a-t-il commenté.

Il n’a pas précisé quel type de vaccin il s’était fait inoculer.

Le chinois Sinopharm a entamé la troisième phase des essais d’un vaccin contre la COVID-19 aux Émirats arabes unis en juillet.

La Russie a également développé un vaccin contre la COVID-19

Les Emirats arabes unis, formés de sept émirats, ont enregistré plus de 136 000 cas, dont 503 décès jusqu’ici.

6h45 | Espagne: 75 % de touristes en moins sur les neuf premiers mois de 2020.

AFP

L’Espagne, deuxième destination touristique mondiale, a vu le nombre de visiteurs étrangers s’effondrer de 75 % sur un an durant les neuf premiers mois de 2020, en raison de l’impact de la pandémie de COVID-19, selon les chiffres officiels publiés mardi.

Le pays n’a accueilli que 16,8 millions de touristes entre janvier et septembre, contre 67 millions à la même époque en 2019, selon un communiqué de l’Institut national de la statistique (INE).

Cela représente une baisse de 74,9 % sur un an, alors que l’Espagne, l’un des pays européens les plus endeuillés par la pandémie, a subi un strict confinement au printemps, doublé d’une fermeture des frontières, puis un déconfinement progressif en mai-juin.

Après une chute de 100 % des arrivées en mars-avril, soit zéro touriste accueilli, le nombre de visiteurs s’était mis à remonter progressivement, une reprise freinée sec par la quarantaine décrétée fin juillet par le Royaume-Uni pour les personnes revenant d’Espagne, où les cas de COVID-19 s’étaient remis à augmenter fortement.

Les Britanniques, premiers contingents de visiteurs en Espagne en temps normal, avaient alors annulé massivement leurs réservations estivales.

Les mois de juillet et août, qui constituent traditionnellement la haute saison, ont été catastrophiques, avec environ 75 % de touristes en moins.

6h43 | Virus: un programme de dépistage massif lancé vendredi à Liverpool.

AFP

La ville de Liverpool va bénéficier d’un programme de dépistage massif et rapide du coronavirus, qui pourrait être étendu pour accompagner un déconfinement en cas de succès, une première en Angleterre, a annoncé mardi le gouvernement britannique.

À partir de vendredi, les quelque 500 000 habitants de Liverpool (nord de l’Angleterre), ainsi que ceux qui travaillent dans la ville, se verront proposer des dépistages réguliers et rapides à la COVID-19, qu’ils présentent ou non des symptômes.

Environ 2000 militaires seront déployés pour organiser ce dépistage géant qui débutera au lendemain du reconfinement de quatre semaines en Angleterre, annoncé samedi par le premier ministre Boris Johnson.

Les habitants de Liverpool, ville parmi les plus touchées par la deuxième vague du coronavirus, pourront bénéficier de différents types de dépistages, dont un particulièrement rapide, indiquant les résultats en une heure, sans recours à un laboratoire.

« Ces tests aideront à identifier les milliers de personnes dans la ville qui ne présentent pas de symptômes, mais qui peuvent contaminer d’autres personnes sans le savoir. En fonction de leur succès à Liverpool, nous chercherons à distribuer des millions de ces nouveaux tests rapides d’ici Noël et à donner aux communautés locales les moyens de les utiliser pour réduire la transmission dans leurs régions », a déclaré Boris Johnson dans un communiqué.

6h41 | Face à une montée en flèche des cas de coronavirus, le Liban envisage un reconfinement.

AFP

Confronté à une augmentation en flèche des cas de COVID-19 qui se répercute sur les hôpitaux dont les unités de soins intensifs sont quasi saturées, le Liban envisage un reconfinement, malgré les conséquences pour une économie dévastée.

Depuis les premiers cas en février, le pays a officiellement recensé 83 697 cas de nouveau coronavirus, dont 652 décès, pour une population d’environ six millions d’habitants, dont près d’un tiers de réfugiés syriens ou palestiniens vivant souvent dans des camps bondés.

Un premier confinement en mars avait permis de juguler la pandémie. Mais avec le relâchement estival, la réouverture des commerces puis l’explosion dévastatrice du 4 août au port de Beyrouth qui a bouleversé le Liban, les cas de contamination sont repartis à la hausse.

Cité lundi par des médias locaux, le ministre de la Santé, Hamad Hassan, s’est dit en faveur d’un confinement d’un mois, précisant que « le nombre de lits (hospitaliers) suffit à peine pour les malades » atteints du virus.

« Aujourd’hui, nous sommes face à un tournant très dangereux, nous approchons d’une situation catastrophique », avertissait dimanche ce ministre chargé d’expédier les affaires courantes, selon l’agence d’information nationale ANI.

2h55 | Des chercheurs montréalais de l’Université Concordia ont conçu un outil en ligne pour évaluer le risque de propagation de la COVID-19 dans les endroits fermés.  

Photo d'archives, Agence QMI

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