Sit-in d'infirmières à l’hôpital de Salaberry-de-Valleyfield
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Un groupe d’infirmières de l’hôpital du Suroît, à Salaberry-de-Valleyfield, a manifesté sa colère quant au manque de ressources de l’établissement.
Les professionnelles en soins ont constaté, lundi, à leur arrivée sur le lieu de travail, qu’il manquait cinq infirmières à 16 h et que la situation allait se dégrader.
En effet, sept infirmières devaient manquer à l’appel dans les alentours de 20 h et à 22 h, ce chiffre devait augmenter à neuf.
Ce manque de personnel n’est pas nouveau, selon la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) en Montérégie. La situation perdurerait depuis longtemps et un scénario similaire s’est produit dimanche soir.
«Cette situation est inadaptable puisqu’elle met en péril la qualité et la sécurité des soins», a expliqué la FIQ de la Montérégie.
«Des discussions ont présentement lieu avec l’employeur, mais celui-ci se cache derrière la pénurie de main-d’œuvre», a ajouté le syndicat.
L’employeur aurait d’ailleurs proposé des solutions face au problème: imposer du temps supplémentaire obligatoire, détourner les ambulances jusqu’à 22 h et donner congé aux patients.