Le Bloc veut que le processus environnemental québécois s’applique
Le projet d’agrandissement du port de Québec « ne peut aller de l’avant tant qu’il n’est pas soumis aux lois et aux évaluations environnementales du Québec », selon le Bloc québécois.
« Les lois environnementales du Canada sont beaucoup plus souples que celles du Québec. Si le Québec avait les pleins pouvoirs sur son territoire et sur son environnement, cela ferait des années que les projets d’agrandissement du port de Québec auraient eu à être modifiés », a fait savoir la députée bloquiste Julie Vignola, mercredi.
De son côté, le député conservateur Pierre Paul-Hus a dit préférer attendre la réaction du Port de Québec, prévue demain, avant de s’exprimer.
Effets néfastes
À l’hôtel de ville de Québec, le chef de Démocratie Québec, Jean Rousseau, s’est demandé comment « le maire de Québec continue d’appuyer le projet Laurentia [et] comment peut-il ignorer les conclusions de l’Agence » environnementale ? M. Rousseau a invité les opposants au projet à unir leurs voix au sein d’une « coalition citoyenne non partisane ».
Lundi, un rapport préliminaire de l’Agence d’évaluation d’impact du Canada a conclu que le projet Laurentia aurait « des effets négatifs importants » sur l’environnement.