Les soins intensifs de l'Hôpital Royal-Victoria sous pression
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Les équipes médicales des soins intensifs du Centre Universitaire de Santé McGill (CUSM), à Montréal, se préparent à affronter une augmentation probable des cas de COVID-19 durant les prochaines semaines. L'Hôpital Royal-Victoria craint que ça se détériore.
Au début de la crise, l’hôpital montréalais pouvait traiter une vingtaine de patients atteints de la maladie à coronavirus sur son unité de 35 lits. Éventuellement, on a dû soigner plus d’une centaine de patients.
Certains patients hospitalisés ont vécu d’importantes complications. «Les poumons peuvent être affectés, les gens peuvent être essoufflés pour une longue durée. Ça peut prendre vraiment longtemps pour les poumons de se soigner», a expliqué mercredi le Dr Jason Shahin, intensiviste et pneumologue au CUSM.
Ceux qui doivent être hospitalisés longtemps risquent de perdre du poids ainsi que tu tonus musculaire. «Ils sont vraiment faibles, la faiblesse c’est un gros problème», a ajouté le Dr Shahin.
Actuellement, il y a huit patients contaminés au nouveau coronavirus aux soins intensifs de l’Hôpital Royal-Victoria, mais on craint le pire en raison de la hausse de cas et des contaminations des employés du réseau de la santé.