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Des jeunes au bout du rouleau avec la COVID-19



Beaucoup de jeunes ont maintenant de la misère à voir la lumière au bout du tunnel avec l’imposition des règles sanitaires plus strictes, constate une intervenante de première ligne.

« En ce moment, ce qui est difficile, c’est le fait de ne plus avoir de perspective. C’est comme si avec les mesures annoncées, on ne s’en sort pas et que ça devient même pire. Il y a une lassitude, un sentiment de découragement qui se décline dans les symptômes dépressifs », observe Myriam Day Asselin, coordonnatrice à l’expertise pour Tel-jeunes.

Depuis le début de la pandémie, l’organisme note une hausse de 30 % des demandes — de la simple question à l’intervention de crise — par rapport à l’année précédente.

Or, dans la majorité des cas, leur jeune clientèle les contacte pour parler de sujets plus lourds : ils ont de la difficulté à voir la lumière au bout du tunnel avec les mesures qui ne cessent de s’ajouter, dont le couvre-feu, indique la coordonnatrice.

« Dans les mesures qui ont été annoncées, ce qui est le plus dur pour eux, c’est de ne pas retourner à temps plein à l’école, explique-t-elle. Ils vivent vraiment une démotivation qui atteint leur estime de soi.

« Ils voient que les cours en ligne sont là pour durer, qu’ils ne vont pas voir leurs amis, qu’ils sont encore confinés avec leur famille, où il y a de plus en plus de conflits parce que tout le monde est au bout du rouleau », ajoute l’ancienne intervenante, qui remarque un profond découragement chez les jeunes.

  • Écoutez l’entrevue du ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux Lionel Carmant au micro de Geneviève Pettersen à QUB radio

Demander de l’aide

Les jeunes ne doivent pas rester seuls avec leur anxiété, martèle Mme Asselin. Elle rappelle qu’il est possible d’appeler, de texter, d’envoyer un courriel et de clavarder en ligne avec un intervenant.

Cette dernière option s’est popularisée avec le confinement, puisque le clavardage permet plus d’intimité et d’efficacité dans les échanges, dans un contexte où tous les membres de la famille se trouvent à la maison en tout temps.

« On a intensifié nos ressources, on a ajouté des intervenants dans les périodes plus critiques [...] Il faut nous contacter avant d’arriver au bout du rouleau. [...] Pour les ressources de première ligne comme Tel-jeunes ou LigneParents, c’est dans notre nature d’être là dans les moments critiques », conclut-elle.


Vous pouvez appeler Tel-jeunes en tout temps et gratuitement au 1 800 263-2266







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